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Ateliers disciplinaires

Les Ateliers disciplinaires (AD) sont déclinées autour de plusieurs thématiques visant à permettre de débattre collectivement des conditions actuelles d’exercice du métier de politiste.

Les présentations détaillées des AD seront disponibles en ligne en avril 2017.

Trois créneaux d’ateliers sont positionnés dans le programme du congrès :
– le lundi 10 juillet 2017 de 17h45 à 19h15 (AD 1, AD 3 et AD 4)
– le mardi 11 juillet 2017 de 12h30 à 14h00 (AD 6)
– le mardi 11 juillet 2017 de 17h00 à 18h30 (AD 2, AD 5)

Responsable
Anne-Cécile Douillet (Université Lille 2)
anne-cecile.douillet@univ-lille2.fr

Interventions

Yves Deloye (IEP de Bordeaux / Centre Émile Durkheim)
La définition de la science politique en France : enjeux institutionnels et positionnements épistémologiques

Jan Wörlein (Université Paris – Nanterre / ISP)
La science politique comme cursus universitaire : qu’enseigne-t-on en science politique ? Manuels et maquettes en France.

Didier Georgakakis (Université Paris 1 / CESSP)
Les enjeux d’un curriculum européen commun en science politique

 

Horaire et lieu

lundi 10 juillet 2017 de 17h45 à 19h15
Bâtiment B2 / Amphi 101

Rencontre-débat autour d’expériences menées par des chercheurs, de production et diffusion de savoir scientifique via des supports destinés au grand public : bande dessinée, docu-fiction, mise en scène théâtrale & muséographique.

Responsable
Emmanuelle Reungoat (Université de Montpellier, CEPEL) Emmanuelle.Reungoat@umontpellier.fr

 

Présentation

Cette rencontre réunit, pour échanger, différents chercheurs en sciences sociales ayant entrepris de diffuser leurs résultats de recherches au-delà de la sphère et des supports académiques proprement dits (revues, ouvrages et conférences), en recourant à des supports culturels adaptés au grand public, et en s’appuyant sur des collaborations avec des professionnels issus d’autres secteurs.
On évoquera en particulier le recours à la bande-dessinée, au documentaire-fiction ainsi qu’à l’exposition, la muséographie et à d’autres types d’écriture, notamment l’accompagnement de projet de mise en scène théâtrale.
Cette rencontre vise un double objectif.
Il s’agit de proposer une réflexion et un échange autour de ces différentes expériences.
On abordera les contextes de mise en place de ces projets, les conditions de leur réalisation, ainsi que leurs évolutions, difficultés et intérêts propres. On interrogera leurs enjeux, sur le plan scientifique et quant à la place des sciences sociales dans l’espace public.
A quelles conditions ce type de collaborations peuvent-elles se mettre en place ? Comment, pourquoi et à quelles conditions peut-on « mettre en scène » les résultats d’une enquête ? Quels réception et succès de diffusion ces supports connaissent-ils et vers quels publics ? Enfin, ces pratiques constituent-elles de nouvelles manières de « faire » des sciences sociales? Il s’agit, in fine, d’interroger les frontières professionnelles et le rôle du chercheur en sciences sociales.
Il s’agit également de contribuer à faire connaitre ces réalisations auprès du public et des enseignants-chercheurs pour lesquels ils peuvent constituer des outils de diversification des supports pédagogiques et de sensibilisation à la recherche scientifique. Organisée hors les murs, à 5min de l’Université en centre-ville, la rencontre sera ouverte au public et réalisée en partenariat avec la librairie Sauramps.

POPULARIZING SOCIAL SCIENCE
This workshop aims to bring together scholars who have been involved in extra-academic collaborations in order to promote scientific knowledge toward a larger audience and the general population. Experiences of the scholars invited include graphic novels, documentary film, theater production and museum exhibitions.
The purpose of the workshop is to open an exchange between scholars who have lead these experiences, others social scientists and non-academic individuals who will attend the event.
Various issues will be raised: The context and conditions of development of these projects, as well as their evolutions and difficulties. Why and how can we put scientific results into narrative forms and what does this story-telling do to the research, and maybe to the researchers? What do we know about their reception by the public? Based on these experiences, the workshop aims to open an exchange about the role of social scientists in the society.

 

Interventions

Yasmine Bouagga (Chargée de recherche, CNRS/Triangle).
Membre de l’association Socio en case, directrice de la collection de Bande-dessinées Sociorama chez Casterman et co-auteure, avec la dessinatrice Lisa Mandel, de la BD
Les nouvelles de la jungle de Calais, Sociorama, Casterman, 2017.  http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Collections-series/sociorama

Camille Froidevaux-Metterie (Professeure de science politique à l’Université de Reims-IUF)
Co-auteure du docu-fiction Dans la jungle, issu de son enquête sur les Femmes en politique.
http://danslajungle.com/

Guillaume Mazeau (MCF en Histoire, Centre de recherche en histoire du 19è siècle/ IHTP)
En charge de la rénovation du parcours de visite et élaboration de la médiation du parcours consacré à la Révolution française, musée de la Conciergerie, Paris (2015-2016).
Collaborateur avec Joël Pommerat sur la création de la pièce Ca ira, Fin de Louis, Compagnie Louis Brouillard, saison 2016-2017.
http://www.nanterre-amandiers.com/2016-2017/ca-ira-1-fin-de-louis-reprise/

 

Horaire et lieu

mardi 11 juillet de 17h à 18h30
Salle Pétrarque, 2 Place Pétrarque, centre-ville historique de Montpellier (à 5 min à pied de l’Université)

Responsables
Nicolas Hubé (Université Paris 1, CESSP) nicolas.hube@univ-paris1.fr
Jérémie Nollet (Sciences-Po Toulouse, LaSSP) jeremie.nollet@sciencespo-toulouse.fr

 

Présentation

Depuis une dizaine d’années, les formations de niveau bac + 5 en communication politique, publique, institutionnelle et/ou corporate se multiplient dans les différents lieux de formation à la science politique, dans les IEP comme dans les Universités. Ces formations sont plébiscitées par les étudiants, comme en témoigne le nombre croissant de candidatures.
Le développement de ces formations présente un enjeu disciplinaire important pour la science politique. D’une part, ces formations se positionnent sur un marché des diplômes saturé par des disciplines et formations connexes : sciences de l’information et de la communication, journalisme, communication d’entreprise, écoles de commerce, écoles de marketing, école de publicité. Ces formations sont parfois à niveau post-bac, d’autres à niveau master. Certaines se déroulent dans des écoles privées d’enseignement (EFAP, ISCOM, etc.), d’autres dans des lieus de formation publique. D’autre part, elles font aussi souvent (et heureusement !) recours à des enseignants-chercheurs issus d’horizons disciplinaires divers. Par ailleurs, des enseignements sur la communication sont intégrés dans un grand nombre de masters de science politique.
Après deux ans de travaux, le groupe de projet COMPOL organise un moment d’échange sur les formations aux métiers de la communication politique, ou faisant une large part à ses approches. Alors que ces formations font rarement l’objet d’une réflexion collective sur les attendus de leur existence pour la science politique, il apparait utile de s’interroger sur la spécificité et la plus-value d’une formation à la communication en science politique.
Cet atelier a pour objectif de réunir différents politistes responsables ou les enseignants de ces formations au sein des universités et des Instituts d’études politiques, afin de confronter leurs expériences.

Les échanges aborderont quatre thèmes principaux :

  • La spécificité de ces formations dans des parcours de science politique (master de science politique, diplôme d’IEP), mais aussi l’intégration de cours de communication politique (et médias) dès les premières années de formation à la science politique
  • La dimension « professionnalisante » de ces formations : quels savoirs et savoir-faire ? Quel.le.s intervenant.e.s extérieur.e.s ? Quelles modalités pédagogiques et de stages ? Quels débouchés professionnels ?
  • La place de la recherche en science politique dans ces formations, à l’heure où les masters ont vocation à être indifférenciés.
  • L’évolution de ces formations avec la généralisation des outils numériques et de la communication digitale.

 

Interventions

Caroline Ollivier-Yaniv, Université Paris-Est, CEDITEC
Directrice du master « Communication politique et publique en France et en Europe »

Aurélia Troupel, Université Montpellier 1, CEPEL
Responsable du Master « Métiers des Etudes et du conseil » (M2CO)

Nicolas Kaciaf et Julien Boyadjian, IEP de Lille, CERAPS
Responsables de la majeure Communication publique et corporate

Jérémie Nollet, IEP Toulouse, LASSP
Coordonnateur du Parcours de spécialité « Communication » de Sciences-Po Toulouse

Nicolas Hubé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CESSP
Responsable du M2 « Communication politique et institutionnel »

 

Horaire et lieu

lundi 10 juillet 2017 de 17h45 à 19h15
Bâtiment B2 / Amphi 001

Responsables
ANCMSP, EFFIGIES, CLASCHES

Présentation

La dimension de genre est souvent marginalisée dans la plupart des réflexions sur la précarité dans l’enseignement supérieur. La précarité est imaginée comme une situation universelle pour tou.te.s les jeunes chercheur.e.s avant l’obtention d’un poste et comme un obstacle dans le développement des carrières. Ce qui fait la particularité de la situation de la précarité pour les femmes est rarement évoqué. Or la précarité et le genre ainsi que plus spécifiquement toute forme d’inégalité entre les femmes et les hommes intègrent de nombreux aspects, professionnels et familiaux, collectifs et individuels, qui demandent une analyse fine, car le lien des femmes à l’emploi scientifique est marqué par le fait qu’elles assument toujours en grande partie la responsabilité d’articuler tâches professionnelles et familiales. La relation au marché du travail et la relation à la famille sont intimement liées. De plus, les relations entre précaires et non-précaires ainsi que entre chercheur.e.s junior et senior peuvent se manifester par une division genrée des tâches professionnelles.
La science politique comme une disciplines avec une forte pénurie de postes et un recours massif aux vacations peut être considérée comme particulièrement touchée par les effets genrés de la précarité. Cet atelier se propose donc d’analyser l’articulation entre genre et précarité en science politique.
L’analyse de ces inégalités ne peut être menée sans prise en compte des mécanismes de la discrimination, et de la façon dont ils déterminent les formes de la précarité pour les femmes et les différenciations entre les femmes elles-mêmes. L’atelier propose trois axes pour étudier cette problématique.

The gender dimension is often marginalized in reflections on precariousness academic careers. Precariousness is imagined as an universal condition for all junior researchers or as an inhibitor in long term career development. What makes the situation of precariousness particularly for women is rarely discussed. However, precariousness and gender, and more specifically all forms of inequality between women and men, affects  many aspects, professional and private, collective and individual, and requires therefore a specific analysis since the place of women in academic employment is linked to the fact that women are typically responsible for articulating work and family tasks. The position on the labor market and the situation of women at home are often interdependent. Moreover, the relations between precarious and non-precarious personnel as well as between junior an senior researchers can result in a gendered division of professional tasks.
Political science as one of the disciplines with the greatest shortage of tenure track positions and its massive use of precarious teaching assignments may be considered as particularly vulnerable for gendered effects of precariousness.Thus, this workshop aims to analyze the articulation between gender and precariousness in political science.
The analysis of these inequalities can not be carried out without taking into account the mechanisms of discrimination and how they determine the forms of precariousness for women and the differentiation between women themselves. The workshop proposes three axes to discuss this problem.

Interventions

Modératrice de la séance : Magali Della Sudda (IEP de Bordeaux / Centre Emile Durkheim)

1/ EFFIGIES
Précarité universitaire et parentalité. Présentation de l’enquête sur doctorat et parentalité

2/ CLASCHES
Précarité et harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur

3/ ANCMSP
Précarité, genre et accès au marché du travail et développement de carrières en science politique

 

Horaire et lieu

lundi 10 juillet 2017 de 17h45 à 19h15
Bâtiment B2 / Amphi 301

Responsable
Andy Smith (FNSP, CED-Université de Bordeaux)

Présentation

Tout le monde sait que se faire recruter de nos jours en tant qu’universitaire ou chercheur en France relève d’un parcours du combattant. Pour ceux qui ont la chance d’y parvenir, la progression de carrière soulève également une série de défis et de dilemmes. Afin de mettre en discussion ce double thème, ainsi que pour démystifier des processus et des procédures souvent dépeints comme opaques, deux collègues interviendront qui ont récemment endossé des responsabilités au sein de deux instances de décision clés : Anne-Cécile Douillet (présidente de la section 04 du CNU) et Didier Demazière (président de la Section 40 du CNRS).

Interventions

Anne-Cécile Douillet est professeure de science politique à l’Université de Lille 2 et chercheure au CERAPS.
http://ceraps.univ-lille2.fr/fr/membres-du-laboratoire/anne-cecile-douillet.html

Didier Demazière est directeur de recherche CNRS. Il travaille au Centre de la Sociologie des Organisations à Paris.
http://www.cso.edu/cv_equipe.asp?per_id=156  

Liens utiles

www.cpcnu.fr/web/section-04
www.cnrs.fr/comitenational/sections/section.php?sec=40

Horaire et lieu

mardi 11 juillet 2017 de 17h00 à 18h30
Bâtiment B1 / Amphi C

Responsable
Nicolas Sauger, Secrétaire général de l’AFSP

Présentation

La question des modalités de recrutement des enseignants-chercheurs en science politique est en débat probablement depuis l’institutionnalisation de la discipline en France. Le rôle et la légitimité de l’agrégation, les voies alternatives d’accès au corps des Professeurs d’université, la place du CNU et le « localisme » dans le recrutement des Maîtres de conférences sont autant de sujets polémiques de longue date.
Les transformations ont été nombreuses mais d’autres sont en cours ou à venir. La question de la composition des comités de sélection et le « rapport Sawicki » sur le décontingentement du nombre de postes ouverts au recrutement des PU en dehors de l’agrégation ont notamment fait date récemment.
Le but de cette session est de permettre un débat ouvert et constructif sur les changements (ou l’absence de changement) que la profession pourrait souhaiter voir mettre en place à l’avenir sur cette question des recrutements.
La session sera ouverte par quatre intervenants présentant leurs expériences et leur réflexion sur ces modes de recrutement. Le but reste ensuite d’avoir un débat général avec la salle afin de contribuer à élaborer un positionnement commun de la discipline à ce sujet.

Interventions

Anne-Cécile Douillet, Présidente de la section 04 du CNU

Anne-France Taiclet, MCF, section 04 du CNU

 Frédéric Sawicki, auteur du rapport « Pour une réforme des modalités d’accès au corps des professeurs en science politique »

Patrick Hassenteufel, professeur de science politique

Un représentant de l’ANCMSP

Horaire et lieu

mardi 11 juillet 2017 de 12h30 à 14h00
Bâtiment B1 / Amphi C