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Module pédagogique et professionnel 2

Les incidences pédagogiques du « tournant ethnographique » en sociologie politique. Retours d’expériences et analyses croisées de l’initiation à la recherche par l’enquête en terrains électoraux et politiques
Learn From Fieldwork. About The educational impact of the "ethnographic turn" in political sociology

Responsables

Philippe ALDRIN (Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence / CHERPA) philippe.aldrin@sciencespo-aix.fr
Stéphanie DECHEZELLES (Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence / CHERPA) stephanie.dechezelles@sciencespo-aix.fr

Présentation scientifique Dates des sessions Programme Résumés Participants

 

Présentation scientifique

Depuis trois décennies, les façons de faire et d’enseigner la sociologie politique ont profondément évolué au sein du milieu universitaire français. Désormais pour la plupart des domaines de la discipline, des plus canoniques à ceux plus récents, l’investigation de terrain et les méthodes ethnographiques sont venues enrichir l’outillage des chercheurs pour compléter et parfois concurrencer l’analyse des grandeurs statistiques et les données agrégées (résultats électoraux, enquêtes sur échantillon, sondages d’opinion, etc.). L’empirie ainsi tirée de l’observation directe s’oppose à l’« empirie abstraite » extraite de dispositifs d’enquête réactifs, voire expérimentaux, à la fois par le degré de médiation technique séparant l’enquêteur et l’enquêté (dans le cas des grandes enquêtes par sondages, les enquêteurs ne connaissent souvent les enquêtés qu’au travers des données brutes, alors que l’observation directe et/ou participante suppose inter-visibilité, souvent interconnaissance, parfois familiarité entre enquêteur et enquêté) et par le modèle de production des données et d’administration de la preuve.
 
Par goût de l’engagement ethnographique, par conviction intellectuelle ou par esprit pratique, beaucoup de formations en science politique privilégient désormais l’enquête de terrain. En atteste, entre autres, le succès du module pédagogique n°4 qui s’était tenu au Congrès AFSP 2011 à Strasbourg, intitulé « Stage de terrain. Comment enseigner, en actes, l’ethnographie » dirigé par Martina Avanza et Stéphane Beaud. Ces invitations à enquêter sur le terrain encouragent les étudiants à réfléchir en termes d’objet (et non plus en termes de sujet), pour lequel un dispositif d’enquête (observations, entretiens) doit être élaboré et mis en œuvre. En rupture avec une certaine facture des mémoires de troisième cycle qui ont longtemps confiné à la revue de littérature raisonnée ou critique, s’est imposé depuis une vingtaine d’années un modèle de mémoire – de Master 1 ou 2, de diplôme d’IEP) principalement - qui valorise davantage la confrontation avec la « réalité » du terrain, la parole « directe » des acteurs, la « vérité » des situations concrètes. C’est notamment le cas pour des projets pédagogiques qui concernent les pratiques militantes et politiques en période électorale.
 
Exigeant d’autres compétences et des formes d’investissement pédagogique adaptées, cette centralité de l’empirie méthodologique autour des engagements et métiers politiques emprunte des voies d’apprentissage qui s’avèrent parfois ardues ou improductives (du moins sous l’angle des résultats recherchés par ces expériences d’initiation pratique à la recherche). Un premier inventaire des principales difficultés rencontrées ici par les étudiants comme par les enseignants a permis de lister quelques-unes des questions que ce module entend proposer à la discussion :


- Formalisation de la commande pédagogique (définir et imposer les objectifs pédagogiques ; craintes et résistances d’une partie des étudiants, cursus antérieurs divers…)
- Formation et suivi des étudiants confrontés « au terrain » (problème de l’anticipation et de la gestion des temps successifs de la formation à la sociologie politique « de terrain »)
- Bilans pédagogiques à tirer des expériences (gains en termes d’apprentissage de ce qu’est la sociologie politique, comparaison avec les traditions non françaises  et notamment anglo-américaines…)
- Gains et obstacles à l’exploitation extra-universitaire des expériences de terrain (désenchantement nécessaire versus formation de collaborateurs d’élus, engagement politique et rapports aux valeurs sur des objets politiques, terrain d’enquête ou tissage de réseau professionnel ? usages des techniques d’enquête et/ou de réflexivité du chercheur en acte dans une pratique professionnelle non-universitaire...)
 
 
Le module sera principalement animé par des enseignants-chercheurs qui, dans le cadre de leurs enseignements dans différents établissements de Région PACA (filière AES de l’Université d’Avignon en L3 ; étudiants de la filière de science politique du Département de Droit de Nice-Sophia Antipolis en M1 ; étudiants de sociologie à l’Université Aix-Marseille en L3 ; étudiants en L2 de l’IEP d’Aix-en-Provence) ont progressivement monté des projets collectifs et articulés, en suivant le calendrier fourni des élections, locales, nationales et européennes, depuis plusieurs années.
Il sera par ailleurs ouvert à d’autres expériences menées en France ces dernières années dans différents établissements, à différents niveaux de formation et dans des formations diverses.
 
Bien que provisoire et attentif aux propositions qu’il pourra susciter, ce module souhaite explorer prioritairement les problématiques suivantes :
 
 
Position et posture de l’apprenti-chercheur : des consignes aux restitutions

- Comment enseigner les modalités d’enquête à des étudiants de 1er cycle qui n’ont suivi que des enseignements introductifs aux SHS et qui ont été socialisés aux activités politiques et électorales de manières très hétérogènes ?
- L’enseignant et le chercheur : comment passer d’un registre à l’autre dans les interactions avec les étudiants ?
- Comment les étudiants, pris dans le jeu politique parfois malgré eux, réagissent-ils aux rôles qui leur sont assignés, en particulier au cours des meetings ou des campagnes de communication où « il faut des jeunes pour les médias » ?
 
 
Appropriations étudiantes de « l’impératif empirique »

Une des manières d’étudier sociologiquement — ou du moins d’objectiver — les effets du pli pédagogique disciplinaire (dans les deux sens du terme) évoqué en prologue est de travailler sur les mémoires des étudiants. A partir d’une base textuelle composée des mémoires produits dans différents établissements sur plusieurs années, il s’agira d’analyser comment, principalement dans l’introduction de leurs mémoires, les étudiants définissent et s’approprient l’injonction que beaucoup d’entre nous leur adressons d’« aller au terrain ».
 
- Dans quelle mesure cette injonction est-elle perçue par les étudiants comme  légitime et légitimante  — que cela soit pour ceux qui veulent devenir (ou jouer à être) politiste que pour ceux qui choisissent d’autres voies professionnelles ?
- Comment les étudiants s’accommodent-ils — au concret, dans la façon de fabriquer leur objet, leur enquête et leur mémoire — de cette injonction ?
 
Ici nous proposons de revenir sur des expériences pédagogiques interuniversitaires, notamment l'enquête sur les élections régionales de 2010 et sur les scrutins présidentiel et législatifs de 2012, ayant conduit à placer les étudiants en situation d’apprentis chercheurs.

Les membres des différentes équipes mobilisées autour de ce type de projet répondront également aux faisceaux de questions suivants :

- Comment faire travailler, même très ponctuellement, des étudiants venus de cursus et de milieux sociaux très différents (donc pas nécessairement initiés aux sciences sociales et aux préceptes de l’enquête de terrain, et donc diversement préparés à la violence symbolique de certains rapports enquêteurs-enquêtés) ?

- Quel est l’intérêt pédagogique de constituer des archives audiovisuelles des journées de restitution et qu’en faire ?

- Qui (ne pas) inviter pour faciliter les échanges didactiques ? Comment favoriser une prise de parole entre groupes d’étudiants ?

- En quoi les objets de la science politique dépassent la seule formation universitaire en donnant l'occasion aux étudiants d'aiguiser leur esprit critique (dimension citoyenne) lorsque l'objet « campagne électorale » est étudié ?


Si les travaux du module devraient prioritairement permettre aux actuels formateurs-initiateurs à la science politique d’examiner collectivement et/ou mettre au jour leur propre « questionnaire d’épistémologie », ils devraient également inviter à l’échange autour de nos méthodes d’enseignement et dire en quoi certains expériences pédagogiques (notamment les expériences d’échanges et de mutualisation inter-sites mises en œuvre ces dernières années par des politistes engagés dans différents établissements) nous renseignent aussi sur les transformations intellectuelles, humaines, matérielles et « politiques » de notre discipline. L’idée est bien évidemment aussi d’entamer un dialogue avec les collègues présents dans la salle et de prolonger, le cas échéant, les réflexions que nous avons déjà engagées.
 

By taste of ethnographic engagement, by intellectual conviction or practical reasons, many political scientists give favor to field surveys to initiate their students to applied research.  Accordingly, they invite their students to formulate their questions in terms of object (and not in terms of subject) for which a sociological investigation (observations, interviews) may be considered and implemented. This results a significant change regarding the content and formal aspects of Graduate surveys that have long confined to the literature review and reasoned discussion about a subject. For twenty years, a new model of survey has gradually appeared — for survey diploma in IEPs and/or for research survey Master — which promotes further confrontation with the "reality" observed through fieldwork, the words and analysis of the social actors, the "truth" of effective interactions. This trend is especially true if we consider the example of educational projects investigating the practices of activists and political leaders during election campaigns.
Performed with a focus to field’s experiences, sociological attention towards political commitments and work requires specific skills and techniques from teachers. Such an approach demands to use methods of learning that are sometimes difficult or unproductive (at least in terms of the outcomes of these experiments practical introduction to research). These are some of the many dimensions (reflections and challenges) of « learning from fieldwork » programs in political sociology which this workshop intends to debate.
All proposals that could contribute to feeding a collective and reflexive approach about these questions will be welcome.


Sessions

Les travaux du MPP se dérouleront le :
9 juillet 2013 17h15-18h45
Voir planning général...

Lieu : Batiment A (27 rue Saint-Guillaume), amphi Chapsal


Programme


Résumés des contributions

Stéphanie Dechezelles, Marine Poirier et Nicolas Maisetti (Institut d’Etudes Politiques d’Aix en Provence, CHERPA)

Heurs et malheurs de l’injonction ethnographique

Dans le cadre d’un enseignement de deuxième année à l’Institut d’Études Politiques d’Aix en Provence, qui outre l’apport de connaissances vise à initier à la sociologie politique et aux enquêtes de terrain à caractère ethnographique les étudiants, l’équipe pédagogique a pu goûter aux joies et aux surprises inhérentes à l’empirie méthodologique. S’appuyant sur une expérience pluriannuelle et pluri-thématique – observation des campagnes électorales à l’échelon local (régionales 2010, cantonales 2011) et national (présidentielle 2012), analyse des pratiques et des politiques culturelles autour de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la Culture – cette communication aura pour but de tenter de comprendre, et pas seulement lister, les différentes figures et configurations de la réception par les étudiants de cette commande, ainsi que les réponses pédagogiques apportées par les enseignants. Seront ainsi abordées, bien que trop rapidement, les questions relatives à l’encadrement d’étudiant en début de cursus sur une enquête de terrain, les formes d’incompréhension les plus évidentes à l’égard des sciences sociales par certains, les ressources procurées par l’établissement d’inscription et les propriétés sociales des étudiants d’une « Grande école », les résultats d’enquête et la dimension cumulative de telles expériences.
 
Fortunes and misfortunes of the ethnographical order

Within the framework of an educational project with second-year students at the Political Studies Institute of Aix en Provence, which aims at bringing knowledge and initiation into political sociology as well as ethnographical research, the teaches team has experienced the surprises linked to empirical methodology. Leading on a several year and multi-topics experience (local and national political campaigns, cultural policies/practices during Marseille-Provence 2013 European Capital of Culture), our communication will aim at understanding the different receptions of this injunction by the students as well as the pedagogical answers the teachers gave to. Although too quickly, the novice researcher reactions at the beginning of their studies, the forms of misunderstandings towards social sciences, the role of the academic and social resources of the students, the sociological results and the cumulative dimension of such experiences will be questioned
 
Magali Nonjon et Christèle Marchand (Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, LBNC)

Le terrain « campagne électorale » : utilité des méthodes des sciences sociales et initiation à là citoyenneté pour des étudiants de licence AES

Cette contribution s'inscrit dans le cadre des projets pédagogiques menés en région PACA par l'université d'Avignon sur les campagnes électorales auprès d'un public de troisième année de licence AES. Ce public étudiant présente des caractéristiques sociologiques précises : fort éloignement des réseaux politiques et/ou militants, voire désintérêt ou méconnaissance totale de cet univers, origine sociale modeste. Cette expérience a particulièrement questionné trois figures classiques du monde universitaire : celle de l'étudiant-chercheur, celle de l'étudiant-citoyen et enfin celle de l'enseignant-chercheur.
Sur la posture de l'apprenti-chercheur d'abord, nous insisterons sur l'idée que les faits politiques ne sont pas seulement politiques mais bien socialement construits. Cette porosité que l'univers « politique » entretient avec d'autres univers sociaux a permis, ensuite, de donner à cette expérience pédagogique une dimension citoyenne et professionnelle pour des étudiants qui ne se destinent pas à la recherche. Enfin, il nous semble intéressant de questionner les manières de travailler sur l'objet politique. Cet objet universitaire peu légitime, à l'égard duquel certains entretiennent une profonde réticence, est en effet difficile à mettre à distance dans le temps quotidien de l'enquête.

The ground « electoral campaign »: the utility of social sciences and initiation into citizenship for Licence AES' students

This contribution joins within the framework of the educational projects led in region of Provence-Alpes-Côte d'Azur by the university of Avignon on election campaigns with a public of the third year of Licence AES. This public student presents sociological precise characteristics: distance of the political and/or militant networks, even indifference or total misunderstanding of this area, modest social origin. This experience particularly questioned three classic figures of the university world: the student-researcher, the student-citizen and finally the lecturer-researcher. In the case of the novice researcher at the beginning, we shall insist on the idea that the political facts are not only political but very socially built. This porosity gives to this educational experience a citizen and professional dimensions for students who do not intend themselves for the research. Finally, it seems interesting to question ways of working about the political object. Indeed, it's difficult to have detachment with this illegitimate university object in the daily time of survey.

Cesare Mattina (Université d’Aix-Marseille, LAMES) et Mustapha El Miri (Université d’Aix-Marseille, LEST)

Le suivi répété des campagnes : apports d'une expérimentation pédagogique au long cours et enjeux de positionnement autour de la posture d'observation

Notre expérience pédagogique de suivi des campagnes électorales par observation directe et participante et par entretiens sur les trajectoires militantes remonte aux présidentielles de 2007 et a été depuis quasi systématiquement répétée à chaque rendez-vous électoral (législatives 2007 et 2012 ; municipales 2008 ; régionales 2010 ; présidentielle 2012). D’abord conçu dans le cadre d'un cours de Traitement des données qualitatives d'enquête en troisième année de Licence de Sociologie à l’Université d'Aix-Marseille), nous avons rejoint d'autres collègues et universités de la région, menant ainsi une expérience pédagogique commune. L’intervention visera à présenter les principaux apports de cette expérience et à passer en revue quelques-unes des multiples questions autour de la posture à découvert ou incognito au moment de l’immersion des étudiants au sein des équipes de campagne dans l'aire métropolitaine marseillaise.

Laura Giraud (Université Nice Sophia-Antipolis, ERMES) et Audrey Rouger (Institut d’Etudes Politiques d’Aix en Provence, CHERPA)

Des cours à la pratique, du Master au Doctorat

Cette séquence portera sur les incidences et les apports méthodologiques de deux enquêtes collectives de terrain menées conjointement par des universitaires et des étudiant-e-s en Master 2 recherche. Il s’agira de s’interroger sur l’influence de l’investigation ethnographique en équipe sur les parcours professionnels des étudiants en passe de devenir futurs doctorants. S’il n’est pas question d’insinuer que l’enquête collective a déterminé le passage en thèse, elle a cependant eu un rôle prépondérant dans l’acquisition de savoir-faire et d’appétences. Observer et faire l’expérience de la « cuisine » en amont du livre ou de l’article scientifique, passer de la théorie à la pratique, est l’occasion à la fois de démystifier et d’appréhender pleinement le travail du sociologue dans ses aspects les plus prosaïques : se présenter sur le terrain, tenir un carnet de notes, mener un entretien, gérer l’engagement ethnographique et les rapports aux enquêtés, etc. Il sera également question de l’importance du dispositif méthodologique  pour « trouver sa place » dans une recherche où les statuts des enquêteurs sont hétérogènes. La dimension collective des deux investigations présentées est source d’injonctions; et la confrontation au terrain et au champ universitaire demande aux étudiants un travail d’appropriation qui ne va pas de soi.
 
From class to fieldwork, from Master to PhD

This sequence will focus on both the implications and the methodological inputs of two collective fieldworks jointly carried by academics and students. The aim is to analyze the influence of ethnographic observation on the future careers of students. Collective research clearly contributes to develop appetites and skills although, it does not determine in absolute terms the passage to a PhD. Discovering what happens behind the scene, observing and participating to the production of a book or scientific paper, moving from theory to practice, both demystifies and unveils the work of the sociologist. It reveals the most prosaic aspect of sociology: introducing oneself on the field, holding an observation notebook, carrying an interview, dealing with ethnographic involvement, etc. The discussion will also focus on the importance of a methodological framework in order to find one’s place in a fieldwork where investigators’ statuses are diversified. The collective dimension of the investigations produces different injunctions. The confrontation to the field and to the academic milieu requires from the students the acquisition of multiple competences, a process that does not go without saying.

Philippe Aldrin (Institut d’Etudes Politiques d’Aix en Provence, CHERPA)

Faire avec l'injonction empirique : le cas des étudiants de niveau M

Cette communication rend compte de la première exploration d'une base de mémoires de recherche de Master (M1 et M2)  écrits ces dernières années par des étudiants suivant une formation universitaire en sociologie politique en France.  Ce corpus (en cours de constitution) est interrogé sous l'angle de l'injonction à "aller au terrain" qui est faite aux étudiants dans le cadre de la réalisation de leur mémoire de recherche. Il s'agit d'étudier comment les étudiants s'approprient et s'accommodent de cette injonction à travers la présentation de leurs appareils méthodologiques, les références bibliographiques qu'ils mobilisent pour mettre au point leurs stratégie et techniques d'enquête, les façons de penser et opérer la remontée en généralité (à la conceptualisation) à partir de leurs expériences empiriques. 


Participants

ALDRIN Philippe philippe.aldrin@sciencespo-aix.fr
DECHEZELLES Stéphanie stephanie.dechezelles@sciencespo-aix.fr
EL MIRI Mustapha Mustapha.El-Miri@univ-provence.fr
GIRAUD Laura lauragiraud@live.fr
MAISETTI Nicolas nicolas.maisetti@sciencespo-aix.fr
MARCHAND Christèle christele.marchand@univ-avignon.fr
MATTINA Cesare cesare.mattina@univ-amu.fr
NONJON Magali mnonjon@yahoo.fr
POIRIER Marine poiriermarine@gmail.com
ROUGER Audrey audreyrouger@hotmail.com

 

12ème Congrès de l’AFSP à Paris du 9 au 11 juillet 2013 à Sciences Po

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