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Congrès organisé en partenariat avec

Module transversal 5

Explorer les logiques narratives de l'action politique. Pour une synergie méthodologique des approches « politistes »
Exploring the narrative logics of political action. For a methodological synergy of political science approaches

Responsables

Jean-Gabriel CONTAMIN (CERAPS/Université de Lille) jean-gabriel.contamin@univ-lille2.fr
Thomas LINDEMANN (VIP/Université Versailles Saint-Quentin) lindemannt21@gmail.com
Philippe ZITTOUN (LET/ENTPE) pzittoun@gmail.com

Présentation scientifiqueDate de la session Programme Résumés Participants

 

Présentation scientifique

Depuis le début des années 1980, des travaux venant d'horizons épistémologiques bien différents de la science politique ont convergé pour critiquer l'orientation exclusivement « utilitariste », «stratégique » et «structuraliste » dans la compréhension des phénomènes de domination et de l'action politique. Que ce soit la découverte des « cadres » (Snow, Benford, Contamin) ou des « narratives » (Polletta, Passy et Giugni, Davis, Mayer) dans les mobilisations collectives, la mise en avant des « référentiels », des  "récits" ou de l'"énoncé" dans les politiques publiques (Jobert—Muller, Claudio Radaelli, Philippe Zittoun), ou l'importance accordée aux analogies historiques, aux mémoires collectives (Khong, Houghton, Langenbacher) ou au « strategic narrative » des cadres de non-« reconnaissance » (Ringmar, Lindemann) dans l’explication des violences politiques, toutes ces théories défendent l'idée que l'activité politique permet à la fois de produire du « sens » et de préserver la légitimité des « entrepreneurs politiques ».
L’ambition de ce module est ici de rassembler un ensemble de travaux issus des différentes sous-disciplines de la Science Politique et prenant en compte empiriquement les fondements narratifs de l'action politique en vue d’interroger les convergences et les divergences entre ces différentes manières de faire tant sur le plan théorique que sur le plan méthodologique. Pour cela, cette module s’organise en deux temps autour de deux questionnements transversaux qui permettent d’aborder de concert ces volets méthodologiques et épistémologiques.

Axe 1 - Les logiques narratives, une contrainte sur les comportements et les dynamiques d’action ?
Dans cette première partie, il s’agira d’explorer la façon dont les différents champs de la science politique saisissent les processus concrets à travers lesquels les logiques narratives viennent façonner, restreindre et/ou modifier les préférences et les croyances des acteurs, transformer les actions qu’ils conduisent ou influencer les instruments qu’ils portent. De l’influence des récits politiques sur le comportement des électeurs à la façon dont ces logiques viennent restreindre l’accès à l’agenda politique de certains problèmes ou au répertoire des solutions en passant par le rôle de ces récits dans les pratiques d’enrôlement au cours des mobilisations collectives, les questions abordées par ces différents champs se croisent

Axe 2 - La carrière des logiques narratives, une opportunité pour l’action politique ?
Dans ce deuxième débat, il s’agira d’aborder plus précisément la façon dont les différents champs de la science politique saisissent l’émergence des logiques narratives, leur mise en forme et leur mise en sens, leur circulation et leur transformation au gré des usages et des mises à l’épreuve que leur font subir les acteurs. La multiplication des formes de récit à travers le temps, les lieux, les usages et les acteurs qui les portent posent des problèmes à la fois méthodologiques et théoriques. Qu’il s’agisse de mobilisation collective, de relations internationales ou de politiques publiques,  comment saisir ces formes de récit et leur usage ?

Since the early 1980s, more and more  works in political science from differing epistemological backgrounds  have come to criticize analyses promoting an exclusively ‘utilitarian’, ‘strategic’, and ‘structural’ understanding of phenomena of domination and of political action. Works depicting  the impact of  ‘frames’ (Snow, Benford, Contamin) and ‘narratives’ (Polletta, Passy et Giugni, Davis, Mayer) on  collective mobilizations ; works highlighting the role of ‘referentials’, ‘narratives’ and ‘“statement” in public policies (Jobert—Muller, Claudio Radaelli, Philippe Zittoun) ; analyses showing the importance of historical analogies and collective memories (Khong, Houghton, Langenbacher)  as well as research displaying the role of ‘strategic narratives’, frames of non-recognition (Ringmar/Lindemann) in the explanbation of international violence, they  have something in common :  they all defend the idea that political activity produces ‘meaning’, which, of course, also provides for political entrepreneurs’ legitimacy.  
Therefore, the primary aim of this workshop is to gather works from all these sub-discipines in order to explore accordances et discordances between their approaches while taking empirically into consideration the narrative underpinnings of political action.  This workshop will concentrate on two central questions which will enable us to unite methodological and epistemological considerations.

1. Narrative logics – a constraint on behaviors and action dynamics?
In the first section we will explore the ways the different fields within political science grasp the concrete processes by which narrative logics mould, restrain and / or modify actors preferences and beliefs. Thereby, we will also consider those processes by which actions and political instruments are modified and transformed. Moreover, it will be analyzed how political narratives influence voters behavior and how these logics restrain access to the political agenda and influence the repertory of available solutions. Finally, we will also examine which role narratives play in recruitment practices during collective mobilizations.

2. The career of narrative logics – an opportunity for political action ?
In the second section we will explore how the different fields in political sciences trace and treat narrative logics and how they make sens of the collected data.  It will be particularly interesting to see how we can analytically deal with the instability and  transformation of narrative logics. As narratives come in different forms and shapes, as they differ temporary and geographically and depend on actors usages, we are confronted with important methodological as well as theoretical problems. The challenge remains to see how we can in fact analyse collective mobilizations, international relations or public policies while our object of investigation appears intangible.


Sessions

Les travaux du MTED se dérouleront sur le 24 juin 2015 de 8h30 à 12h30.

Lieu : salle D002, Espace Philippe Seguin


Programme

Avec les intervenants suivants :

Lorenzo Angelini, F.R.S.-FNRS/Université libre de Bruxelles
Alice Baillat, Sciences Po/CERI
Steve Bernardin, CESSP-CRPS
Mathieu Brugidou, EDF R&D/Pacte
Vincent Martigny, Sciences Po/CERI
Claudio Radaelli, University of Exeter
Anne Revillard, Science Po/OSC LIEPP
Cédric Terzi, GERiiCO/Université de Lille


Résumés des contributions

Bientôt disponibles


Participants

Angelini Lorenzo langelin@ulb.ac.be
Baillat Alice  alice.baillat@gmail.com
Bernardin Steve bernardin.s@gmail.com
Brugidou Mathieu mathieu.brugidou@edf.fr
Martigny Vincent  vincent.martigny@sciencespo.fr
Radaelli Claudio C.Radaelli@exeter.ac.uk
Revillard Anne anne.revillard@gmail.com
Terzi Cédric cedric.terzi@univ-lille3.fr

 

13ème Congrès de l’AFSP à Aix-en-Provence du 22 au 24 juin 2015 à Sciences Po Aix

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