Accueil

Inscriptions

Programme

Sessions
(ST, MTED, CP)

Evénements

Index

Partenaires

Infos pratiques
(accès, transports, hébergement)

Contacts

Congrès organisé en partenariat avec

Section Thématique 55

La communication des organisations intergouvernementales
The communication of intergovernmental organizations

Responsables

Isabelle LE BRETON-FALEZAN (CELSA, Université Paris IV Sorbonne) isabelle.le_breton-falezan@celsa.paris-sorbonne.fr
Frédéric RAMEL (CERI, Sciences-po Paris) frederic.ramel@sciencespo.fr

Présentation scientifiqueDates des sessions Programme Résumés Participants

 

Présentation scientifique

L’objectif de cette section thématique consiste à analyser les acteurs, les ressources et les fonctions de la communication mise en œuvre par les O.I. à caractère universel ou régional. Les transformations rapides qui affectent cette communication appellent aujourd’hui une analyse concrète, que ce soit sous l’angle de la matérialité des dispositifs et outils mobilisés ou celui des modèles de la communication et des conceptions sémiotiques mobilisées (et stratégiquement exploitées) par les acteurs qui en ont la charge. Sensibiliser à une cause, promouvoir une action, ou tout simplement informer sur une opération de nature militaire ou civile relève de la nécessité pour les O.I. Mais comment s’élabore cette politique de communication ? Peut-on établir un lien entre la réussite d’une opération et la stratégie de communication définie pour la valoriser ? Sur une scène politico-médiatique où se côtoient de plus en plus ONG et autres organisations intergouvernementales, la quête de notoriété des secondes tend à se nourrir de la créativité et de l’audace des campagnes de communication et de marketing élaborées en leur sein. La mise en valeur des “Messagers de la paix” et autres “Ambassadeurs de bonne volonté”, porte-parole issus de la société civile et à forte notoriété médiatique, sont censés palier ce déficit d’image (Cooper, 2007). Les exemples d’Audrey Hepburn pour l’UNICEF et d’Angelina Jolie pour le Haut-Commissariat aux Réfugiés sont sans doute les plus fameux. Mais, si elles visent la conversion d’un maximum de publics à une conception humaniste et philanthropique du politique, ces représentations « people » et très esthétiques n’induisent-elles pas une logique instrumentale de séduction qui pose question ? Ces initiatives servent-elles ou fragilisent-elles l’image de ces organisations ?
 
Dans cette section thématique, les études de cas seront privilégiées, ce quel que soit le champ de compétences des organisations intergouvernementales observées ainsi que les modes d’appréhension de l’objet (monographies, approche sociohistorique, démarche comparative, analyse sémiologique...). La section est animée par l’ambition d’affermir les ponts entre plusieurs sous branches de la Science politique : les Relations internationales, les Politiques Publiques et les études relatives à la Communication politique. Elle participe d’un effort déjà engagé lors du dernier Congrès organisé par l’AFSP en 2013 avec le Module transversal « Les politiques internationales : objets et stratégies de recherche ». Il s’agira de susciter une fertilisation croisée des instruments offerts par les différentes spécialités de notre discipline. Mais cela n’exclut pas la contribution de chercheurs issus d’autres disciplines qui se sont penchées sur la dimension communicationnelle des organisations internationales. Préoccupé par l’Europe, le politiste François Foret a souligné qu’aucune organisation politique n’échappait à l’impératif de la maîtrise du symbolique (Foret, 2008). Objet frontière entre Science politique et les Sciences de l’Information et de la Communication, celui-ci prend appui sur des signes et dispositifs visuels, des rituels et des faits de langage dont les performances communicationnelles concrètes doivent être élucidées. Si le domaine mondial est par excellence un espace d’énonciation et de dénonciation, un espace privilégié pour l’usage tactique de locutions performatives et de stratégies de contrôle du débat public (Schemeil, Eberwein, 2009), la communication des organisations intergouvernementales s’impose désormais comme sujet de recherche.
 
 
The main aim of this section is to analyze the actors, the resources and the functions of communication policies implemented by intergovernmental organizations (IOs) (either universal or regional). The rapid transformations in this type of communication need more research into the instruments and tools used, but also into the communication strategies and semiotic conceptions employed by the actors. These actors aim to disseminate a cause, to promote an action, or simply to inform about a military or civilian operation. But how is such a communication strategy decided upon? Is it possible to set up a link between the efficiency of an operation and the communication strategy that promotes it ? On a stage where NGOs and other intergovernmental organizations interact more and more, the quest for visibility tends to nourish creative communication campaigns. The development of the “Messengers of peace” and other mediagenic “Ambassadors of goodwill”, is supposed to combat a deficit of image (Cooper, 2007). The examples of Audrey Hepburn for the UNICEF and Angelina Jolie for the UNHCR are undoubtedly the most famous. Nevertheless, although they reinforce the visibility of these IOs, they imply a subtle instrumental logic of seduction which raises many questions. Does this enrich or harm the image of these organizations?
 
Case studies will be given priority, whatever the field of competences of the intergovernmental organizations observed as well as the methodologies (monographs, socio-historic approach, comparative step, semiological analyses etc.). The section aims to strengthen the links between several branches of Political sciences: International relations, Public Policies and studies relating to political communication. It also echoes the last PSFA Congress held last year, which proposed a module entitled “International politics : objects and strategies of research”. It also aims at increasing a cross fertilization between the instruments used by various branches of our discipline. This does not exclude the contribution of researchers from other disciplines studying the communicational dimension of international organizations. For instance, François Foret stressed that no political organization can escape the need to master symbols (Foret, 2008). As a frontier object between Political sciences and the Communication and Information sciences, symbols are based on signs and visual dispositions, rituals and linguistic phenomena, whose concrete performances have to be elucidated. Insofar as the global world is conceived as an arena dedicated to stating and denunciating, a space for the tactical use of performative phrases and strategies of control of public discussion (Schemeil, Eberwein, 2009), the communication of intergovernmental organizations has become an essential component on the research agenda.

Bibliographie

Atherton, Alexine, International Organizations : A Guide to Information Sources, Detroit, Gale, 1976.
Castro, Santiago, « L’action autonome de l’UNESCO en faveur de la communication et des médias », Hermès, 2007, 2, 48, pp. 46-52.
Center, Seth, « The United Nations Department of Public Information: Intractable Dilemmas and Fundamental Contradictions », In: K. Sriramesh et D. Vercic Dir., The Handbook of Global Public Relations: Theory, Research, and Practice, Routledge, 2009, chp. 43.
Cooper, Andrew F, Celebrity Diplomacy, London, Paradigm Publishers, 2007.
Dacheux, Eric, L'impossible défi : la politique de communication de l'Union européenne, 2004, Paris : CNRS Editions, coll. Science politique.
De Jonge, Emmanuel, « La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme l’expression d’une vision du monde: une approche topique et génétique », Argumentation et Analyse du Discours, 2010, n° 4.
Devin, Guillaume, Smouts, Marie-Claude, Les organisations internationales, Paris: Armand Colin, coll. U, 2011.
Egan, Valentine, « La Communication dans les organisations internationales », Méta, 2001, 46, 4, pp. 699-710.
Foret, François, Légitimer l'Europe: Pouvoir et symbolique à l'ère de la gouvernance, 2008, Paris: Presses de Sciences Po, 2008, 290p.
Gachie, Isabelle, Bernard Humbaire, Dir., Politique de l’information des organisations intergouvernementales, Paris, ADBS, 1994.
Gobin, Corinne, Deroubaix, Jean-Claude, « L’analyse du discours des organisations internationales. Un vaste champ encore peu exploré », Mots. Les langages du politique, 2010, n°94, pp.107-114.
Lewi, George, L'Europe, une mauvaise marque? Paris: Vuibert, 2006, 147 p.   
Perruche Jean-Paul, « Défense européenne et information des citoyens », Etude de l’Irsem, 2013, vol 23.
Reding, Anaïs, Weed, Kristin, Ghez Jeremy, La communication stratégique de l’OTAN et sa pertinence pour la France, Rand Europe, 2010.
Rist, Gilbert, Dir., Les mots du pouvoir: sens et non-sens de la rhétorique internationale, Les Nouveaux Cahiers de l’IUED, Paris/ Genève: PUF/ Institut universitaire d’études du développement, 2002.
Schemeil, Yves, Eberwein, Wolf-Dieter, Normer le monde, Paris: L’Harmattan, 2009, 387p.


Sessions

Les travaux de la Section Thématique se dérouleront sur les sessions suivantes :
Session 3 : mardi 23 juin 9h00 – 12h00

Lieu : voir le planning des sessions


Programme

Résumés des contributions

Laurent Beauguitte (CNRS, UMR IDEES) et Yann Richard (Université Paris I Panthéon-Sorbonne, CNRS, UMR Prodig)

Les brochures grand public de l'Union européenne: un outil marketing pour s'afficher en tant qu’acteur mondial
 
Pour exister sur la scène internationale, toute organisation est tenue de produire un discours stable et identifiable par ses publics afin de prétendre au statut d'acteur. Le cas de l'Union européenne (UE) est intéressant dans la mesure où cette entité supranationale doit parvenir à un consensus entre des membres dont les objectifs et stratégies sont souvent variables, divergents voire incompatibles. Notre communication porte sur un type spécifique de discours, celui présent dans les brochures grand public (est exclu le matériel à but pédagogique). Elles obéissent à des normes précises pour ce qui concerne à la fois leurs textes et leur mise en page. Nous posons l’hypothèse qu’une analyse de contenu permet de montrer que ces supports se donnent comme un outil marketing de l’UE. Notre corpus est constitué de deux ensembles de documents : d’une part les brochures intitulées L'Europe dans le monde et éditées de 2000 à 2007, d’autre part les brochures grand public postérieures à 2007 et relatives aux relations extérieures de l'UE. Les premiers résultats montrent les limites d'un discours d'autocongratulation négligeant les grands acteurs géopolitiques contemporains (Etats, OIG). Loin d'y afficher une volonté de coopération pour peser sur la gouvernance mondiale, l'UE se présente de plus en plus dans ses publications comme un acteur tout puissant ayant vocation à intervenir sur toutes les zones géographiques et sur tous les sujets.

European Union’ Mainstream Brochures: a Marketing Tool in order to be Considered as a Global Actor
 
Being a credible and influent actor on the international arena is an obvious purpose for every organization. In this context, producing a relevant speech for their stakeholders is a crucial task. The case of the European Union (EU) is particularly interesting in this sense that consensus building is an imperative, whereas its member states defend highly competitive objectives and have various strategies. This paper focuses on the specific discourse available in the EU’s mainstream brochures whose textual and presentation obey specific standards and norms. Using the content analysis methods, this research questions these institutional brochures as marketing tools aiming at constructing the EU as a global actor. The corpus consists of two sets of documents: first, the booklets entitled « Europe in the World » (edited from 2000 to 2007), then a set mainstream brochures published after 2007 and dedicated to EU's external relations. The first results reveal the limits of the EU’s self-congratulatory discourse that excludes the leading geopolitical actors it has to cope with (major states and IGO). What is more, far from promoting its own will for cooperation in order to influence global governance, the EU tends more and more to present itself as a global actor whose vocation has become to intervene anywhere in the world and on any subject (development, human rights etc..).

Sabine A. Dini (Université Paris 13, CERAL)

Symboliser l’ordre politique national: les fonctions de la stratégie de communication de l’Organisation Internationale pour les Migrations

Un projet de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) n’est considéré comme achevé qu’une fois sa publicité faite dans la sphère publique de l’Etat où il est mis en œuvre. Nous analysons la manière dont l’OIM dessine, à travers ce processus de publicisation, les formes d’une symbolisation nouvelle de l’ordre politique de cet Etat. Notre terrain se situe à Djibouti entre 2012 et 2014. L’OIM a conclu en 2009 un accord de coopération avec le gouvernement de Djibouti impliquant que l’organisation participe au «renforcement des capacités» des institutions djiboutiennes dans le domaine des migrations et de la gestion des frontières. Chaque projet est annoncé dans les médias nationaux, mis en image et en récit puis clos par une cérémonie officielle largement diffusée dans la presse écrite et à la télévision. Nous faisons l’hypothèse que ce mécanisme communicationnel permet à l’OIM, d’une part d’accéder aux ressources de la symbolisation de l’ordre politique et d’autre part, de définir des normes de représentations politiques de la nation djiboutienne dans la sphère publique. Nous analysons d’abord la configuration institutionnelle des médias et de l’ordre social djiboutiens, pour ensuite comprendre comment l’OIM se crée comme entrepreneur de produit médiatique au plan national. Puis nous examinons les conséquences institutionnelles de la publicisation des dispositifs mis en œuvre et soulignons enfin celles sur la symbolisation de l’ordre politique djiboutien.  
 
Publicizing the right political order: IOM communicational strategy in host countries
 
A project of the International Organization for Migration (IOM) is considered completed once it has been advertised in the public sphere of the State in which it is implemented. We propose to undertake an analysis of how IOM manages to elaborate a new symbolization of the political order in the public sphere of States in which it operates. We focus on Djibouti between 2012 and 2014. In 2009, IOM concluded of a memorandum of agreement with the government of Djibouti involving that the organization participates in the "capacity building" of Djiboutian institutions in the field of migration and border management. Each project is announced in the national media, put in image and in story, therefore closed with an official ceremony widely reported in the press and on television. We assume that this communication process allows IOM, on the first hand, to access the resources of symbolization of the political order and, on the other hand, to define standards of political representation of the Djiboutian nation in the public sphere. We first analyze the institutional configuration own to the media and to the social Djiboutian order, then to understand how the IOM creates itself as an entrepreneur of national media product. Then we examine the institutional impacts of the publicization of apparatus put in place. Finally we put the stress on the consequences it has on the Djiboutian political order and the representation of the nation.


Clément Jadot (CEVIPOL – Université Libre de Bruxelles)
 
Du bureau au marché ? Le Parlement Européen en campagne
 
Communément associée à la seule proposition commerciale, la démarche marketing s’est progressivement émancipée du monde de l’entreprise pour pénétrer celui des organisations et du politique. Le Parlement européen représente un cas sensible car il doit faire face à des défis croissants sur les plans politique et communicationnel. Nous interrogeons ici les ressources de la démarche marketing pour les appréhender. L’hypothèse posée est qu’elles permettent une optimisation de la communication institutionnelle du PE. Ceci dit, leur mise en œuvre concrète est imparfaite : envisagée au-delà d’une approche ‘produit’, elle ne peut pour autant être complètement qualifiée d’approche ‘marché’. Basé sur des entretiens au sein de la DG communication du PE et avec des consultants en communication politique au niveau européen, ce travail s’appuie sur le cas de la campagne européenne de 2014 portée par le slogan « Act, React, Impact ». Notre approche méthodologique recèle trois vertus: renouveler un agenda de recherche dominé par le sujet du déficit démocratique de l’Union européenne; une mise en valeur des éléments constitutifs de l’identité, du positionnement singulier et du potentiel communicationnel du PE ; enfin ce travail présente l’originalité de dresser des ponts entre science politique, études en marketing et communication, trois disciplines qui dialoguent fort peu, ce au détriment de l’élucidation des processus représentationnels qui sont au cœur de la construction européenne.
 
From Office to Market? The 2014 European Parliament’s Campaign
 
Commonly associated with commercials, the marketing approach has gradually broadened its scope beyond the corporate world to extend it to organizations and the political sphere. The European Parliament stands as an odd and sensitive case in this sense that it faces political and communication challenges. This research questions what can be learned from the marketing approach. The hypothesis supported is that although marketing tools allow optimizing the EP’s communication strategy, their implementation remains imperfect: going beyond a “product” approach, the EP’s marketing strategy cannot be properly qualified as a “market” approach. Based on interviews with the staff of directorate-general for communication of the EP as well as with private marketers involved at the European level, the paper focuses on the 2014 campaign marked by the slogan “Act, React, Impact”. Our research aims at being original for at least three reasons : it  a research agenda dominated by the democratic deficit of the EU ; it highlights the EP’s identity, specificities and unique positioning ; thirdly the paper builds bridges between disciplines isolated from one another, namely political science, marketing research and communication studies. Which allows to understand the extent to which the communicational dimension shaping the European process is increasingly benefiting from cross-discipline insights.

 
Camille Rondot (Celsa Paris Sorbonne, GRIPIC-EA1498)

L’UNESCO sur son site internet : un processus représentationnel entre communication et information dénué de conflictualité

L’UNESCO, institution spécialisée des Nations Unies, est une Organisation aux fonctions hautement symboliques. Souvent mal identifiée, elle est régulièrement réduite à son implication dans la sauvegarde et la défense du « patrimoine mondial ». Dans cette perspective, nous nous interrogeons ici sur la façon dont son site internet, décrit par l’Organisation elle-même comme le média le plus adapté à sa communication, tout en répondant à des enjeux d’explicitation de sa nature devient aussi un lieu d’incarnation de cette dernière. En effet, au-delà d’être un lieu de communication institutionnelle, le site internet est non seulement un portail de connaissances, mais encore un lieu permettant de saisir l’Organisation : il mêle logiques informationnelle et communicationnelle.  Dès lors, il ne peut être considéré seulement à travers l’explicitation d’une politique et d’une stratégie de communication. Son analyse amène à concevoir l’outil de communication site internet à travers la rencontre entre une conception du politique, de l’internet et de la médiation des savoirs. Pour ce faire, notre communication, en s’inscrivant dans le champ des Sciences de l’information et de la communication, mobilisera une méthodologie techno-sémiotique visant à mettre en évidence les effets de brouillage entre information et communication. Elle s’appuiera sur un double corpus : des pages extraites du site internet et des documents cadres explicitant le rôle de la communication à l’UNESCO.
 
UNESCO’s Website: a Representational Process between Communication and Information that Excludes Conflict

UNESCO, specialized agency of the United Nations, has highly symbolical functions. Often misidentified, it is regularly reduced to its involvement in the preservation and protection of “world heritage”. In that way, we question in which sense its website, described by the Organization itself as the most suitable media to its communication, while dealing with issues that consist of explaining UNESCO, is also a place for its embodiment. Indeed, being a place for corporate communication, the website is also a knowledge portal, moreover a place for understanding the Organization: it combines informational and communicational logics. Therefore, it cannot be regarded only as a reflection of an international organization’s communication strategy. Its analysis leads to conceive of this communication tool as the crucial meeting point between three conceptions: politics, internet and knowledge mediation. This communication relies on a techno-semiotic approach and lies in Communication and Information Sciences. It is based on a double corpus: pages extracted from UNESCO’s website and “documents cadres” clarifying the role of communication at UNESCO.


Participants

Beauguitte Laurent beauguittelaurent@hotmail.com
Dini Sabine sabine.dini@gmail.com
Jadot Clément Clement.jadot@lb.ac.be
Lebreton-Falezan Isabelle isabelle.le_breton-falezan@celsa.paris-sorbonne.fr
Ramel Frédéric frederic.ramel@sciencespo.fr
Richard Yann yann.richard@univ-paris1.fr
Rondot Camille camille.rondot@gmail.com

13ème Congrès de l’AFSP à Aix-en-Provence du 22 au 24 juin 2015 à Sciences Po Aix

© Copyright 2014 Association Française de Science Politique (AFSP)
27 rue Saint-Guillaume 75337 Paris Cedex 07 France
Téléphone : 01 45 49 77 51
Courriel : afsp@sciencespo.fr