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INFORMATION Dans le contexte du COVID-19, les bureaux de l’Association Française de Science Politique peuvent être fermés sur certains créneaux horaires.
Notre organisation en télétravail nous permet toutefois de rester à votre écoute et de répondre à vos sollicitations. Si vous souhaitez nous rencontrer, merci de prendre rendez-vous : afsp@sciencespo.fr

NEW Rapport d’activité 2022
Le rapport d’activité 2022 de l’AFSP revient sur une année d’activités scientifiques et d’actions à dimension professionnelle. Le rapport moral a été adopté par l’Assemblée générale de l’Association Française de Science Politique du 11 décembre 2022.
Consultez le rapport…

Créée en 1949, l’Association française de science politique a pour ambition de promouvoir la recherche française en science politique en encourageant les échanges entre spécialistes des questions politiques ainsi que les relations entre universitaires (enseignants, chercheurs…) et l’ensemble des personnes concernées par l’analyse politique : acteurs politiques et décideurs, journalistes, responsables de la « société civile »… Elle a également pour mission de défendre la discipline tant du point de vue de l’enseignement supérieur et de la recherche que de sa diffusion dans la société.

L’AFSP défend une conception ouverte de la science politique en ne privilégiant aucune approche, aucune école, aucune conception spécifique du politique. Elle se veut, au contraire, un lieu de rencontre, de débats scientifiques ouverts à de libres discussions. Dans cette perspective, l’AFSP souhaite particulièrement développer les relations entre les politistes et les membres d’autres disciplines : économistes, sociologues, juristes, historiens, anthropologues…

L’AFSP contribue également à l’ouverture de la science politique française aux courants scientifiques internationaux. Membre fondateur de l’Association Internationale de Science Politique (AISP/IPSA), l’AFSP s’efforce d’encourager les spécialistes français à intégrer les réseaux internationaux et à y présenter leurs travaux. Cet objectif passe également par la collaboration avec le Consortium européen de recherche politique (ECPR) et le réseau thématique européen en science politique. Il s’incarne aussi dans le réseau des associations francophones de la discipline qui organise un congrès tous les deux ans.

La principale activité de l’AFSP est l’organisation de rencontres scientifiques. C’est ainsi que, depuis sa création, elle a organisé près de 1500 colloques, journées d’études et séminaires sur des sujets qui couvrent l’ensemble des domaines de l’étude du politique : sociologie politique (analyse électorale, partis politiques, étude des mobilisations, étude de genre, sociologie historique…), pensée et théorie politique, relations internationales et étude des aires culturelles, études administratives et analyse des politiques publiques, études européennes, méthodes de la science politique…

Tous les deux ans, le congrès de l’AFSP rassemble près de 1000 politistes français ou étrangers et constitue un temps fort pour la discipline. Chaque congrès est l’occasion de faire un “état de la discipline” sur tous ses sous-champs et leurs nouvelles perspectives de recherche. Les sessions reposent sur des enquêtes empiriques récentes ou des travaux conceptuels neufs. Le congrès est aussi conçu comme un espace de socialisation pour les jeunes chercheurs et comme un facilitateur de collaborations et d’approfondissement des réseaux de recherche à l’international. Souvent en prise avec l’actualité nationale comme internationale, les sections thématiques du congrès confirment l’utilité sociale d’une réflexion de science politique, et de manière plus large de SHS, à la compréhension et à la gestion de nos sociétés complexes. Les questions professionnelles sont également centrales dans chaque congrès pour accompagner les évolutions nécessaires du métier d’enseignant-chercheur en science politique.

Depuis sa création, l’AFSP a toujours structuré des activités scientifiques  autour de pôles de recherche spécifiques (sections d’études, groupe de travail…). Depuis 2012, ses groupes de projet visent à permettre la création de regroupements interinstitutionnels d’enseignants-chercheurs, de réseaux de proximité entre chercheurs français et étrangers, juniors et seniors, travaillant sur une même question mais n’ayant pas toujours la possibilité, dans leurs contextes professionnels respectifs, de se rencontrer dans le cadre d’un espace de recherche spécifique qui soit suffisamment structuré sur la durée pour permettre une élaboration collective originale, tant du point de vue des problématiques que des méthodes. Tous les chercheurs, quels que soient leurs statuts, grade ou même discipline (politistes, sociologues, historiens, juristes, géographes, philosophes, démographes, etc.) peuvent collaborer au portage transdisciplinaire d’un projet autour d’une problématique de science politique ou participer aux activités des groupes de projet constitués. Il s’agit de créer des pôles d’expertise autour de véritables controverses disciplinaires scientifiques intradisciplinaires en se donnant comme ambition de questionner de manière originale des thématiques internes à la science politique. L’Association entend ainsi lutter contre le risque de segmentation et de spécialisation trop forte.

Pour en savoir plus sur l’organisation de l’AFSP…

Nouveaux statuts modifiés et adoptés lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 10 février 2020.

Télécharger les statuts...

 

Règlement pour la désignation des membres du Conseil d’administration de l’Association Française de Science Politique (Adopté le 10 février 2020)

Télécharger le règlement

 

Pourquoi un Observatoire des métiers académiques de la science politique ?

Les perspectives professionnelles de la science politique sont en train de connaître des mutations profondes. Qu’il s’agisse du métier d’enseignant, de plus en plus associé à des tâches lourdes de gestion administrative des filières de formation, ou de celui de la recherche publique affrontant la nécessaire quête de ressources susceptibles de financer des projets ambitieux que les budgets de fonctionnement de nos laboratoires ne peuvent, à l’évidence, pas assumer ; les conditions d’exercice de nos activités connaissent des transformations rapides. Et ce d’autant plus que le contexte de renouvellement des générations s’accélère du fait des prévisions de départs à la retraite d’un nombre non négligeable de politistes français à l’Université comme dans les organismes publics ou privés de recherche. Pour se donner les moyens de peser sur ces évolutions dont nous sommes à la fois les acteurs et les destinataires, l’AFSP a choisi – en partenariat avec toutes les autres bonnes volontés de notre discipline (autres associations de la discipline, section 04 du CNU…) – de lancer en 2005 un Observatoire des métiers académiques de la science politique avec un triple objectif : Centraliser les données, informations et analyses disponibles sur les évolutions quantitatives et qualitatives relatives aux métiers d’enseignant-chercheur et de chercheur ; Favoriser la diffusion la plus large possible de ces informations auprès de ses adhérents et partenaires institutionnels ; Contribuer, avec l’aide des autres associations de la discipline (ANCMSP, AECSP), à la défense du périmètre professionnel de notre discipline et ainsi à l’amélioration des perspectives professionnelles de ceux qui entendent vivre pour et de la science politique en France.

L’Observatoire des métiers académiques de la science politique se fixe six ambitions qui déterminent ses missions :

  • Identifier les sources d’information disponibles relatives à l’évolution des métiers académiques de la science politique ;
  • Proposer des analyses rigoureuses et informées sur les principales transformations, tant quantitatives que qualitatives, des débouchés académiques de la discipline et de leurs évolutions ;
  • Favoriser la circulation au sein de notre communauté scientifique de l’ensemble des données et enquêtes susceptibles d’aider à la prise de décision en matière de recrutement professionnel ;
  • Contribuer aux débats sur la professionnalisation de notre discipline et devenir le lieu des discussions nécessaires pour faire de chacun de nous l’acteur de cette transformation pour l’heure silencieuse ;
  • Centraliser les informations, études et débats portant sur les pratiques professionnelles de la discipline tant du point de vue de l’enseignement que de la recherche ;
  • Être un instrument de défense professionnelle de notre discipline et de ses légitimes revendications tant au sein des Universités que des principaux organismes de recherche publics ou privés.

La Lettre de l’Observatoire : le point sur les transformations en cours dans notre univers académique

La Lettre de l’Observatoire a vocation à proposer de courtes analyses informées sur les principales transformations à l’œuvre dans notre univers académique. Cette publication en ligne entend traiter en toute objectivité des différents sujets qui doivent mobiliser prioritairement notre communauté académique. Une attention particulière est apportée à la présentation des données quantitatives les plus récentes disponibles sur l’évolution des effectifs professionnels de notre discipline et, plus encore, sur les prévisions de recrutement dans les années à venir. Sa périodicité est étroitement dépendante de l’actualité universitaire et scientifique et s’adapte aux besoins de défense de notre discipline. Une actualisation régulière des données ainsi diffusées fait de cette publication un outil essentiel de connaissance des mutations du paysage académique professionnel de la science politique.
Consulter les numéros disponibles…

 

La charte d’éthique de l’AFSP adoptée en congrès en 2011 — et révisée en 2021 — rappelle les principaux droits et devoirs de la communauté académique, tant dans les rapports entre ses membres, que dans les rapports de ceux-ci à leurs objets d’étude et à leurs publics, lecteurs de leurs productions scientifiques et publications ou étudiants et doctorants dans le cadre de leurs enseignements ou directions d’études. Les réformes de l’Université et de la recherche, l’accroissement de la concurrence internationale, la course aux financements, la diffusion quasi-instantanée des résultats sur Internet, l’évolution de l’économie éditoriale, transforment les conditions d’exercice de nos métiers et poussent à une réflexion sur nos pratiques. L’objectif de cette charte, issue d’un travail collectif, est d’identifier les problèmes les plus courants que rencontre notre discipline et plus généralement l’exercice de notre métier d’enseignant-chercheur et de chercheur – liberté d’expression, rôle des politistes dans la cité, probité professionnelle, protection de la propriété intellectuelle, harcèlement, discriminations – et de rappeler les quelques principes généraux qui doivent guider notre action. Elle s’inspire largement des chartes existantes, notamment celle de l’APSA, de la BSA, des Universités de Genève et de Laval ainsi que la charte européenne du chercheur (signée par le CNRS).
Cette charte n’est ni limitative ni définitive. Elle a vocation à être amendéé, enrichie et améliorée en fonction des demandes et suggestions des membres de l’AFSP, de la jurisprudence et de la réflexion de la commission d’éthique.

Le comité d’éthique mise en place pour la première fois en mars 2014 comprend 7 membres élus par le Conseil d’administration de l’AFSP tous les 3 ans après le renouvellement de ce dernier. Elle est composée de deux doctorants ou post-doctorants, de deux maîtres de conférence ou chargés de recherche et de trois professeurs d’université ou directeurs de recherche. Cette commission est chargée de veiller à l’application des principes de la charte d’éthique de l’AFSP.

 

Pour en savoir plus sur la composition 2022-2024 et le fonctionnement du comité d’éthique et lire le texte de la charte…