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GrUE II – Groupe de recherche sur l’Union Européenne II : Matérialités, Régulations et Acteur·ices

Le GrUE prolonge ses activités en 2025-2027. Le groupe de recherche “Groupe de recherche sur l’Union Européenne II : Matérialités, Régulations et Acteur·ices” poursuit une double ambition : développer et valoriser des nouvelles approches et agendas de recherche sur l’Union européenne. Par le croisement des méthodes et des disciplines telles que la science politique, sociologie, droit, histoire et géographie, nous aspirons à renouveler la compréhension des phénomènes européens.
Notre réflexion collective s’organise autour de trois axes inclusifs, invitant chacun·e à interroger l’objet européen à partir d’une entrée généraliste au sein des sciences humaines et sociales : ‘Matérialités’, ‘Régulation(s)’ et ‘Acteur·ices’ de l’Union européenne. Cette démarche enrichira et sera enrichie par notre réflexion sur la réinvention des enseignements consacrés à l’Europe.

Co-responsables (et coordinateurs *) du groupe :

Céleste Bonnamy (Maîtresse de conférences, Sciences Po Lille) *
Marylou Hamm (Post-doctorante, Institut Universitaire Européen) *
Vincent Lebrou (Maître de conférences, Université de Franche Comté)
Agathe Piquet (Post-doctorante, UCLouvain Saint-Louis Bruxelles)
Anne-Laure Riotte (Post-doctorante, Université de Lorraine)
Antonin Thyrard (Maître de conférences, Université Sorbonne Paris-Nord)

Contacts :

Céleste Bonnamy celeste.bonnamy@sciencespo-lille.eu
Marylou Hamm marylou.hamm@eui.eu

#JE – L’Europe au microscope : saisir les dynamiques communautaires par les trajectoires individuelles (2-3 octobre 2025)
Le groupe de recherche de l’AFSP sur l’Union européenne organise avec le soutien du GIS-Eurolab deux journées d’étude sur le thème « L’Europe au microscope : saisir les dynamiques communautaires par les trajectoires individuelles » les 2 et 3 octobre 2025 à Sciences Po Lille.
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Nous proposons un programme de recherche en trois axes : “Matérialités” (Axe 1), “Régulation(s)” (Axe 2) et “Acteur·ices” (Axe 3). À ces trois axes s’ajoutent des activités scientifiques transversales autour de la science politique de l’Union européenne en tant que sous-champ disciplinaire de recherche et d’enseignement.

Axe “Matérialités”

Cet axe procède d’un déplacement de regard original : il saisit l’intégration européenne et l’européanisation à partir de leurs dimensions matérielles et tangibles. Il s’agit d’analyser les façons dont les politiques et réglementations européennes affectent des territoires, des configurations sociotechniques, l’organisation de la production et de la vie sociale. Le continent européen en est un lieu d’observation privilégié, mais ces phénomènes le dépassent, car la dialectique entre régionalisation et globalisation engendre des effets réciproques au-delà des frontières de l’UE. Quelles manifestations concrètes de l’Europe observe-t-on ? Comment sont-elles façonnées par les politiques communautaires, conjuguées ou concurrencées par d’autres politiques, nationales et internationales ? Dans quelle mesure les flux de biens, de marchandises et les échanges humains contribuent-ils à mettre à l’épreuve les frontières et définitions de l’Europe géographique et politique ?

Axe “Régulation(s)”

Cet axe explore le concept de “régulation” comme objet transdisciplinaire, au croisement de plusieurs disciplines des sciences sociales – droit, science politique, économie, histoire – et interroge, ce faisant, la nature de l’État régulateur européen. Partant de la double difficulté à traduire le terme de régulation, tant sur le plan linguistique qu’interdisciplinaire, nous questionnons ce que signifie “l’État régulateur européen” à l’heure où s’affirme un possible “tournant industriel” de l’action publique de l’UE. Ce tournant amorce-t-il une inflexion du mode de gouvernance européen ou tient-elle davantage d’un brouillage conceptuel, floutant la  distinction  entre  politique  de  régulation  et  politique industrielle d’une part, et fonctions régaliennes d’autre part ? L’enjeu est alors de saisir la régulation comme levier d’extension des compétences de l’UE. Plus encore, cet axe propose une réflexion sur l’émergence d’un État post-régulateur européen. Ce dernier se caractériserait par le rôle croissant d’autorités dites “indépendantes” et par un ensemble de règles visant à la “régulation de la régulation”, notamment des relations public-privé. Qui sont les acteurs de cet État post-régulateur européen ? Comment sont négociées les interactions entre sphères sociales dans cette nouvelle configuration ?

Axe “acteur.ices”

Cet axe propose d’approfondir l’enquête sur les professionnel·les de l’Union européenne en renouant avec une approche interactionniste du travail, attentive aux coulisses de l’action publique européenne. Une attention particulière sera portée aux “proches” des professionnel·les du cœur institutionnel — assistant·es d’élu·es, membres de cabinets, entourages d’exécutifs — dont le travail est central pour comprendre les rouages de l’action publique européenne, et plus largement, la structuration de l’espace politico-administratif européen. L’axe poursuivra l’analyse des formes de division du travail au sein de cet espace et les rapports de force et de coopération qu’elles favorisent, qu’il s’agisse des rapports entre institutions, entre institutions et groupes d’intérêt, ou encore entre champs professionnels différenciés — universitaires, expert·es, militant·es, etc.  Enfin, il s’agira d’interroger, dans une perspective ancrée, les processus de professionnalisation et de managérialisation et leurs effets concrets sur les modalités de production de l’action publique en Europe.

Réflexion transversale

En parallèle de ces trois axes, le GrUE II entend développer une réflexion transversale sur la science politique de l’Union européenne. Celle-ci porte d’une part sur les nouveaux agendas de recherche sur l’Europe, qui mobilisent les outils des études de genre et postcoloniales, ou les approches ethnographiques et anthropologiques : comment cartographier ces travaux ? Quels regards offrent-ils sur l’objet UE ? D’autre part, cette réflexion couvre la question de l’enseignement de la science politique de l’UE : quelles méthodes pédagogiques déployer ? De quels outils disposons-nous ? Un renouvellement est-il souhaitable ?

Journées d’étude « L’Europe au microscope : saisir les dynamiques communautaires par les trajectoires individuelles » (2-3 octobre 2025)
Le groupe de recherche de l’AFSP sur l’Union européenne organise avec le soutien du GIS-Eurolab deux journées d’étude sur le thème « L’Europe au microscope : saisir les dynamiques communautaires par les trajectoires individuelles » les 2 et 3 octobre 2025 à Sciences Po Lille.
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Rencontres de la science politique 2025 (30 juin-1er juillet 2025)
Session de groupe « Créativité et conditions de félicité de nouveaux regards sur l’Union européenne »
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Groupe de Travail Europe de l’Association Belge de Science Politique (https://absp.be/groupes-de-travail/europe/ )

Groupement d’Intérêt Scientifique et réseau interdisciplinaire de recherche sur l’Union européenne (https://gis-eurolab.fr/)

“L’Etat régulateur européen et les ambiguïtés de la Commission”, tribune de Lola Avril et Céleste Bonnamy (Axe “Régulation(s)”) dans Le Monde du 8 mars 2025.   https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/07/face-au-refus-d-elon-musk-et-de-mark-zuckerberg-de-respecter-les-legislations-europeennes-la-commission-semble-repondre-par-moins-de-regulation_6577067_3232.html

Chaîne youtube du GrUE : www.youtube.com/@groupederecherchesurlunion2517

Plusieurs supports de communication et de valorisation scientifique :

Carnet hypothèse : https://grue.hypotheses.org/

Compte Linkedin : https://www.linkedin.com/company/grue/

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