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Rencontres de la science politique – 1ère Edition4 et 5 juillet 2018 — En partenariat avec l’Université Paris 8 Saint-Denis
L’AFSP et l’Université Paris 8, en partenariat avec l’Association des enseignants chercheurs en science politique (AECSP) ainsi que l’Association nationale des candidats aux métiers de la science politique (ANCMSP) co-organiseront la première édition des Rencontres de la science politique, à Saint-Denis les 4 et 5 juillet 2018.
Que sont ces Rencontres ? Deux jours d’activités couvrant tous les aspects de la discipline : conférences plénières, ateliers en plus petits groupes pour débattre des questions de recherche, d’enseignement, de méthode, ou encore celles liées à l’éthique et aux transformations des métiers de la science politique.
Du 4 au 5 juillet 2018, ces Rencontres vont rassembler l’ensemble des acteurs et des métiers de la science politique dans le cadre de plusieurs types de rencontres : des conférences plénières, plusieurs séries d’ateliers thématiques et professionnels, une projection-débat et des réunions internes aux différentes associations disciplinaires.
Cette nouvelle manifestation proposée par l’AFSP a vocation à être organisée tous les deux ans, les années hors Congrès.
Les Rencontres s’adressent à toutes les personnes s’intéressant à la science politique, à ses contenus ou à sa structuration comme discipline.
La participation à ces rencontres est libre et gratuite mais nécessite une inscription en ligne ici…
(mercredi 4 juillet 2018 de 10h00 à 12h45)
MSH Paris Nord – auditorium
Thème : Bilan et perspectives
10h-10h10 – Introduction
Samuel B.H. Faure
10h10-10h50 – La recherche en action sur l’UE
Cette première partie expose les résultats les plus récents de la recherche conduite en science politique portant sur l’Union européenne, à travers les activités scientifiques organisées par le GrUE depuis le lancement du groupe à l’automne 2017. Chaque présentation ne dépassera pas dix minutes pour permettre à la salle d’intervenir sur chacun des thèmes.
10h10-10h25
Comment la gouvernance de l’UE se transforme-t-elle ?
Étude des logiques de différenciation de l’intégration européenne
Samuel B.H. Faure, Vincent Lebrou, Francisco Roa Bastos
10h25-10h40
Quelles sont les formes transversales de légitimation de l’UE ?
Présentation de la journée d’étude sur la légitimation de l’action publique européenne
Lola Avril, Yohann Morival
10h40-10h55
Travailler à et sur Bruxelles. État des lieux des recherches doctorales sur l’UE en France
Pierre Alayrac, Chloé Berut, Vincent Lebrou
11h-11h30 – Les outils de diffusion sur l’UE
Cette seconde partie présente trois projets prenant la forme de trois « outils de diffusion » des études sur l’UE : un travail bibliographique pour la RFSP, un travail cartographique de visualisation des études sur l’UE en France et un travail de communication des études sur l’UE par des capsules vidéos.
11h-11h15
Où en est la recherche sur l’UE ? Présentation du projet de « chroniques bibliographiques » pour la RFSP
Lola Avril, Vincent Lebrou , Yohann Morival
11h15-11h30
Cartographie des études sur l’UE en France. Résultats préliminaires
Cyril Benoît, Hugo Canihac
11h30-11h45
Diffusion de la recherche sur l’UE. Présentation des premières capsules vidéos
Joshua Grabener, Vincent Lebrou
11h45-12h45 – Les défis des études sur l’UE en France
Cette troisième partie interroge les défis des études sur l’UE à partir de deux questionnements majeurs : le positionnement des études sur l’UE dans la science politique (française) et les instruments pour valoriser demain la recherche doctorale sur l’UE.
11h45-12h05
Études sur l’UE : crises, suite et fin. Comment insérer les études sur l’UE dans la science politique (française) ?
Olivier Costa
12h05-12h45
Échanges avec la salle & Conclusion – annonce des futures activités du GrUE
(mercredi 4 juillet 2018 de 10h00 à 12h45)
MSH Paris Nord – amphithéâtre
Thème : Gouverner la sécurité, la redéfinition des frontières public / privé
Avec les interventions de Camille Lancelevée, Jérémie Gauthier, Jacques de Maillard, Anthony Amicelle, Mathilde Darley, Gilles Favarel-Garrigues)
(mercredi 4 juillet 2018 de 14h00 à 16h45)
MSH Paris Nord – amphithéâtre
Thème : Que faire des croyances dans la dynamique des groupes ? Etat des lieux et perspectives.
Quelle place accorder aux « croyances » (à supposer que l’on puisse s’entendre sur une définition de ce terme) dans la formation et le maintien dans le temps des groupes politiques organisés ? Les « idées » et les « convictions personnelles » peuvent-elles expliquer à elles seules les dynamiques d’adhésion et de fidélité à une organisation particulière ? Ou faut-il n’y voir que des épiphénomènes résiduels, des discours de légitimation que l’on (se) donne pour justifier et rationaliser a posteriori des intérêts ou des contraintes sociales jugées moins avouables ?
Ces questions, plus que classiques en sciences sociales, ont reçu au cours du temps plusieurs types de réponses, suivant des approches méthodologiques souvent opposées, dont aucune ne fait encore aujourd’hui consensus. L’objectif de cet atelier de travail organisé par le groupe de projet FoLo sera de confronter les apports des unes et des autres, et tenter de dégager des pistes transversales de travail en commun en vue de la préparation d’une section thématique au congrès de l’AFSP 2019 et de la publication d’un dossier de revue.
(mercredi 4 juillet 2018 de 14h00 à 16h45)
MSH Paris Nord – auditorium
Thème : Capitalisme et ressources naturelles : quelles structures politiques ?
1ère partie
Sébastien CHAILLEUX (Université de Pau et des Pays de l’Adour, UMR Passages) L’extraction des ressources naturelles du sous-sol face aux critiques : le régime extractiviste et l’accumulation capitaliste
Matthieu LE QUANG (Université Paris 7, EA LCSP) Extractivisme en Amérique Latine : écologie politique d’une accumulation par expropriation
2ème partie
Stéphanie BARRAL (INRA, UMR LISIS), Les banques de biodiversité aux Etats-Unis : de l’obligation réglementaire à l’accumulation
Yannick RUMPALA (Université de Nice, EA CERMES), Nature et écologie dans les structures politiques du capitalisme
Discutants : Fabrice FLIPO (Institut Mines Telecom, EA LCSP), Matthieu ANSALONI (EA LaSSP Toulouse), Antoine ROGER (Sciences Po Bordeaux, UMR CED)
(jeudi 5 juillet 2018 de 11h15 à 12h45)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D002
Informations bientôt disponibles
(jeudi 5 juillet 2018 de 11h15 à 12h45)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D003
Atelier animé par Cyrille Thiébaut et Yves Sintomer
Ces derniers mois et années, les enseignants-chercheurs en sciences sociales ont été pris à partie à plusieurs reprises, parfois violemment. Qu’il s’agisse de la confusion entre « expliquer » et « excuser », de colloques annulés ou chahutés, de sociologues et politistes personnellement attaqués en justice, ou plus généralement d’une société qui interroge la place qu’occupent ses chercheurs, « les conditions d’indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion et à la création intellectuelle » censées être garanties par l’article L123-9 du Code de l’éducation ont pu être malmenées. En retour, les enseignants et chercheurs en sciences sociales en général, et en science politique en particulier, doivent s’interroger sur leur rôle dans une société en tension. Doivent-ils s’interdirent de coupler le cognitif et le prescriptif au nom du respect d’une science censée être « libre de jugement de valeur » et rester de purs spectateurs ? Peuvent-ils, doivent-ils devenir des acteurs, coopérer avec des autorités publiques, avec des mouvements sociaux, avec des partis politiques – et si oui, à quel titre ? Cet atelier sera l’occasion de mener une réflexion sur les différentes questions liées à l’engagement des politistes et aux libertés académiques – telles que les conditions d’un débat ouvert et constructif, les pressions sociales internes et externes, ou encore la neutralité axiologique et la dynamique des recherches scientifiques – et d’en débattre.
(jeudi 5 juillet 2018 de 11h15 à 12h45)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D004
Bien au-delà de simples ajustements technocratiques, les réformes du baccalauréat et de l’accès à l’enseignement supérieur (loi ORE) bouleversent en profondeur les sous-bassements du système éducatif de notre pays, à savoir la reconnaissance du baccalauréat comme premier diplôme de l’enseignement supérieur et sésame d’entrée à l’Université, ainsi que l’existence d’un cadrage national des diplômes assurant une égalité territoriale entre les élèves et étudiant.e.s. Parallèlement, ces réformes laissent dans l’ombre d’autres aspects prégnants comme, pour l’enseignement supérieur, la contrainte budgétaire pesant sur de nombreux établissements, la faiblesse du taux d’encadrement des étudiants ou encore la précarité croissante parmi les personnels administratifs et enseignants. Quels effets les réformes actuelles ont-elles sur ces différentes dynamiques ? En quoi cela redessine-t-il le rôle et la place de chacune des parties prenantes du système éducatif, du secondaire comme du supérieur ? Telles sont les questions auxquelles cet atelier se propose d’aborder, à la lumière d’un débat contradictoire entre des acteurs des systèmes éducatifs secondaire et supérieur.
Ouverture par l’AFSP et l’ANCMSP
Interventions :
Pierre Mathiot, professeur des universités en science politique (CERAPS, Lille)
Pierre-Yves Modicom, maître de conférence en liguistique allemande à l’Université de Bordeaux-Montaigne
Carole Sigman, chargée de recherche CNRS à l’ISP
Un représentant de l’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (APSES)
(jeudi 5 juillet 2018 de 11h15 à 12h45)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D005
Depuis la publication de l’ouvrage collectif dirigé par Pierre Favre et Jean-Baptiste Legavre, Enseigner la science politique, en 1998, il y a eu finalement peu d’occasions d’échanger sur les pratiques d’enseignement de la discipline. Or, dans un paysage universitaire marqué par des réformes successives, par l’apport de nouvelles technologies et par l’intégration inégale de nouveaux formats ou techniques d’enseignement (pédagogie inversée, simulations, MOOC, etc..), il a paru intéressant et utile de confronter les expériences.
Trois enseignant.e.s-chercheur.e.s, qui ont en commun d’avoir des cours de première année (Florence Haegel, Sciences Po Paris ; Xavier Crettiez, UVSQ & Sciences Po St Germain ; Marc Milet, Paris 2) seront d’abord invité.e.s à présenter leurs choix et leurs pratiques. Quatre thèmes ont été plus précisément retenus : quelle structure et quels contenus pour les cours ; quels supports pédagogiques privilégiés ; quelle place et quel statut réservés à des enjeux d’actualité ; quelles évolutions majeures de leur enseignement au fil des ans. Dans l’espace limité réservé à cet atelier, leurs interventions de 15 mn précèderont un échange plus large avec les participants.
Pour toute information, merci de contacter directement Yves Surel (Paris 2), coordinateur de l’atelier : yves.surel@gmail.com
(jeudi 5 juillet 2018 de 15h30 à 17h00)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D002
Informations bientôt disponibles
(jeudi 5 juillet 2018 de 15h30 à 17h00)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D003
Cet atelier porte sur la précarisation croissante des jeunes chercheur.e.s, tout particulièrement en science politique, où le taux d’encadrement en enseignants chercheurs titulaires (PU, MC) est un des plus faibles en sciences sociales et où seul le recrutement de vacataires, surchargé.e.s et sous payé.e.s, permet d’assurer cours magistraux et TD. Cette situation préoccupante avait déjà été soulignée lors d’une journée sur « La situation de l’enseignement de la science politique dans l’Université française : un sous-encadrement et une précarisation de l’emploi scientifique » (AFSP/ANCMSP/Section 4 du CNU, 15 avril 2016). Depuis elle n’a fait qu’empirer. Comment définir, comment mesurer cette précarité ? Est-elle plus marquée en France ? Quelles sont ses causes ? Quels sont les remèdes ? Autant de questions sur lesquelles cet atelier propose d’ouvrir le débat.
Programme
Ouverture par l’ANCMSP, Nonna Mayer (AFSP) et Christine Cadot (CRESPPA, Paris 8)
Interventions :
Jean-Gabriel Contamin (Université de Lille/CERAPS, Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Lille)
Collectif des travailleur.e.s précaires de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR)
Domenica Farinella (ARTeD, collectif de chercheurs en CDD, Italie)
Pascale Haag (IRIS, EHESS)
Kolja Lindner (Paris 8/ESR)
(jeudi 5 juillet 2018 de 15h30 à 17h00)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D004
Atelier animé par Eric Phélippeau, Marion Guénot, Jacobo Grajales Lopez
Le débat sur les terrains « difficiles », banal en sciences sociales, fait écho à des problèmes de définition. L’un des objectifs de ce panel sera de dégager des types de terrains qui posent des problèmes communs à la recherche en science politique. De façon préalable aux discussions, nous pouvons distinguer trois situations : des cas de figure où il existe des mécanismes sociaux de fermeture et de contrôle qui constituent des obstacles à la fois à l’entrée sur le terrain et aux interactions avec les enquêtés ; des espaces dans lesquels sont exacerbées les tensions liées à la place des chercheurs dans la configuration sociale étudiée ; des terrains où les données recueillies posent des questions du fait de leur incomplétude, sous l’angle du rapport à la légalité, ou de la charge émotionnelle liée à l’objet étudié.
Afin d’approfondir ces questionnements, d’élargir leur périmètre ou de préciser les termes du débat, nous proposons d’axer les discussions autour de trois séries de questions : l’entrée et le maintien sur le terrain, avec des interrogations sur les obstacles posés par leur accès et les façons de les contourner ; le statut des données, parfois difficiles à collecter, qui pose des questions de méthode, et conduit à s’interroger sur leurs conditions de production. Et enfin la sortie du terrain, qui soulève des problèmes tels que le retour à la posture d’observation, la restitution de l’enquête à ses enquêtés et plus généralement celle des usages de la recherche et de ses enjeux déontologiques.
(jeudi 5 juillet 2018 de 15h30 à 17h00)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D005
Cet atelier abordera les modalités de recrutement des enseignants chercheurs en science politique et l’ensemble des problèmes qu’elles posent, en France et à l’étranger, notamment dans les pays francophones,. L’objectif est de parvenir à un constat précis et partagé, ainsi qu’à un ensemble de propositions d’amélioration qui puissent effectivement être mises en œuvre.
La multiplicité et l’hétérogénéité des dispositifs et des types de recrutements dans l’ESR nécessitent une présentation générale, pouvant permettre une réflexion d’ensemble.. Dans un contexte de raréfaction des postes, de hausse des qualifications des candidat.e.s et d’allongement des parcours avant l’entrée en poste, il conviendra de s’interroger sur ce que recruteurs, candidat.e.s et recruté.e.s estiment en mesure d’être fait pour mieux répondre à ces évolutions.. Celles-ci doivent amener à questionner, et envisager des améliorations possibles, nécessaires ou souhaitables, pour les recruteur.euse.s mais aussi pour les candidat.e.s. Nous souhaitons en effet pouvoir interroger cette question depuis ces deux points de vue.
L’atelier sera organisé selon deux axes visant à :
Intervenant.e.s :
– Pour le CNU : Anne-Cécile-Douillet (Professeure de Science Politique à l’Université de Lille, Lille 2; Chercheure au CERAPS, Présidente de la section 04);
– Pour le CNRS : Andy Smith (Directeur de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), CNRS /CED)
– Pour l’étranger : Clément Fontan (Université de Louvain et de Saint Louis Bruxelles)
(jeudi 5 juillet 2018 de 17h00-18h10)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D001
Avec Gilles Dorronsoro, Marielle Debos et Hélène Combes.
Pour aborder la question des violences politiques, il faut probablement prendre prendre des distances avec deux approches. D’une part, au bien connu « monopole revendiqué de la violence physique légitime » d’un Max Weber néo-kantien, on préférera la notion d’économie de la violence, définie par l’organisation relativement stable des interactions (compétition, coopération, délégation) entre acteurs (individus, clans, organisations criminelles, institutions étatiques, milices) pouvant user de la violence ou de sa menace. Parler d’économie de la violence nous permet de souligner la spécificité de la violence politique, qui ne tient pas à son intensité, mais à la contestation, d’ailleurs pas nécessairement radicale, de l’ordre social qu’elle implique. D’autre part, un courant des études sur les mobilisations fait de la violence un symptôme ensuite, car elle signalerait toujours l’échec à construire un mouvement social ou la fin de ce mouvement social, à la suite d’une vague de mobilisation Au contraire, la violence nous paraît comme largement instrumentale, apprise et susceptible de favoriser la mobilisation dans certains contextes.
Nous aborderons ensuite deux thèmes. Premièrement, la violence politique a parfois un caractère ambiguë dans son rapport à l’ordre social, parce qu’elle peut être utilisée pour réaffirmer une hiérarchie entre groupes. Dans le cas de l’Afghanistan, la violence vise dans certains cas à rétablir un régime identitaire hiérarchisé compromis par la prise d’armes d’une population marginale avant la guerre. Deuxièmement, la conversion du capital militaire (à distinguer du capital guerrier) en capital économique ou en position institutionnelle est rendue possible (ou non) en fonction de la disponibilité de sites de conversion, dont l’existence renvoie en partie à des contraintes internationales.
(jeudi 5 juillet 2018 de 14h10 à 15h20)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D001
Avec Laëtitia Atlani-Duault, Christian Lequesne et Michel Mangenot.
Cette conférence plénière porte sur l’expérience ethnographique dans le domaine des relations internationales. Christian Lequesne, politiste et professeur à Sciences Po, présentera son observation participante au sein du ministère des Affaires étrangères : Ethnographie du Quai d’Orsay (Editions du CNRS, 2017). Il sera discuté par Laëtitia Atlani-Duault, anthropologue, directrice de recherche au CEPED (Universite Paris V) et directrice du Collège d’études mondiales de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, qui a mené différentes ethnographies depuis une vingtaine d’années dans les arènes onusiennes, et plus particulièrement au PNUD, au FNUAP et au siège à New York. La conférence sera animée par Michel Mangenot.
(jeudi 5 juillet 2018 de 10h00 à 11h10)
Université Paris 8 – Bâtiment D – salle D001
Avec Hans-Peter Kriesi, Céline Belot, Nonna Mayer.
The current public debate about democracy assumes that liberal democracy in Europe is in crisis. The rise of populism from the right and from the left, the imposition of austerity on southern European countries by the Troika, Brexit and the illiberal measures taken by governments in Hungary and Poland are interpreted by pundits – academics as well as public intellectuals – as so many signs of a crisis of democracy. The current situation reminds me of the late 1960s and early 1970s, when preoccupied observers identified ‘a breakdown in consensus’, ‘a political and economic decline’ and ‘a crisis of democracy’. A large research project that was triggered by these preoccupations with democratic crisis later rather confirmed the authors’ ‘normality thesis’. I would like to discuss the current crisis talk in the light of some empirical evidence that suggests to me that now as then, the crisis talk is largely exaggerated.
(mercredi 4 juillet 2018. de 10h30 à 12h45)
10h30 – 11h
11h – 12h45
Ateliers en petits groupes avec une méthode interactive d’échanges autour de sujets sur la question : Quels services à la recherche en science politique ? Formation, collections, valorisation, numérisation, corpus de données, données de la recherche, constitution du réseau.