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Controverses & jeu politique

Controversies & Political Game

Section thématique animée par le groupe de projet COMPOL de l’Association française de science politique

Responsables scientifiques
Philippe Aldrin (Sciences Po Aix – CHERPA , EA 4261) philippe.aldrin@sciencespo-aix.fr
Nicolas Hubé (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – CESSP UMR 8209) Nicolas.Hube@univ-paris1.fr

Équipe de coordination
Clément Desrumaux (Université Lyon 2 – TRIANGLE)
Fabienne Greffet (Université de Lorraine, Nancy – IRENEE)
Jérémie Nollet (Sciences Po Toulouse – LASSP)
Sandra Vera Zambrano (Universidad Iberoamericana, Mexique)

À côté des « scandales » et des « affaires » qui rythment la vie des démocraties mass-médiatiques, les controverses donnent à voir les antagonismes de l’arène politique, des courants de l’opinion, des intérêts catégoriels autour d’enjeux d’importances diverses. Le Groupe ComPol se propose d’étudier la communication politique comme le processus continu d’équipement cognitif, technique et instrumental par lequel les entrepreneurs politiques tendent de réduire l’incertitude imposée par les règles et conditions du jeu démocratique, en particulier la contrainte de la transparence, de la médiatisation et les phénomènes d’opinion. Dans cette perspective, l’étude de l’événementialisation du politique ne peut se résumer à l’analyse des tactiques relationnelles entre les journalistes et leurs informateurs politiques. Elle suppose de prendre en compte l’ensemble des agents et groupes d’agents qui interfèrent dans la mise en public des débats : auxiliaires du travail politique (collaborateurs, conseillers en stratégie et en communication), intellectuels, experts, porte-parole et advocacy officers des ONG et mouvements sociaux, lobbyistes, think-tankers, etc. De ce point de vue, l’analyse des controverses est un traceur assez efficace pour observer les transformations du jeu politique générées, d’une part, par sa médiatisation accrue et, d’autre part, par la pluralisation des organisations et des professions investies dans les dynamiques de controverse (Rayner, 2007, p. 58sq ; Lemieux, 2007). L’usage de la controverse relève désormais du répertoire ordinaire des techniques utilisées par une multitude d’agents sociaux cherchant à donner une visibilité médiatique à leur cause, peser sur les processus décisionnels, dénoncer une situation, mettre à l’agenda un problème et interpeller l’opinion publique.
Dans cette démarche de sociologie relationnelle, s’appliquer à étudier les controverses politiques contribuerait à rapprocher différents programmes de recherche en cours au sein de la sociologie politique : ceux portant sur les affaires « politico-financières » mettant au jour les nouvelles logiques de concurrences et de coopérations à l’œuvre dans les rapports entre champs judiciaire, champ politique, champ médiatique (Roussel, 2002 ; Rayner, 2005 ; De Blic, 2007) mais aussi les travaux portant sur les controverses liées à la « question climatique (Comby, 2015) témoignant des tensions multiples avec lesquelles doivent composer les décideurs publics dans le processus de mise en instruments d’une politique publique environnementale (Pralle, 2006, notamment à propos du « managing policy conflict », p. 220sq). On peut, ensuite, citer les travaux portant sur l’activisme des “entrepreneurs d’opinion” (Goheneix, 2005), jouant des diverses techniques de l’advocacy pour peser sur les arènes discrètes de la décision internationale (Keck, Sikkink, 1998 ; Ollion, Siméant, 2015). On peut, enfin, indiquer les études traitant des nouvelles pratiques de mise en public des opinions politiques sur Internet et les réseaux sociaux (Boyadjian, 2016 ; Mabi, Théviot, 2014) ou des stratégies de désinformation et de rumeurs qui interfèrent avec les routines de l’activité politique, faisant peser continûment sur cette dernière les risques d’un emballement médiatique. La contiguïté toujours possible entre les “mobilisations de clavier” (Badouard, 2013) et les manifestations de rue (ou les occupations de places) contraint les institutions de pouvoir à adapter leurs stratégies de communication, souvent bien en amont de l’annonce d’une réforme ou d’une décision (Nollet, 2010). Bien sûr, d’autres sujets de controverses (crises sanitaires, complot des élites, etc.) ont été explorés et mériteraient d’être mis en regard pour comprendre le processus de médiatisation à l’œuvre dans les stratégies et les pratiques des controversiers, les jeux d’interdépendance entre toutes les catégories de professionnels qui en sont aujourd’hui parties prenantes (attachés de presse, conseillers en communication et relations publiques, analystes de l’opinion publique, etc.) (Davis, 2007) et agissent comme les spécialistes de la « colonisation du monde vécu » par les médias (Habermas, 1987).
Partant, la difficulté est plutôt celle qui consiste à penser les effets de ces transformations sur les modes de régulation du jeu politique. La ST du groupe COMPOL entend s’interroger et attend des contributions sur ce que sont les formes sociales et les usages multiples du répertoire des controverses, et ce qu’ils font à l’espace politique professionnalisé. L’approche pragmatique a beaucoup investi l’étude des controverses mais propose sans doute une vision trop uniment discursive du phénomène (Chateauraynaud, 2003; Brugidou, 2008), tendant à négliger les logiques structurantes de l’activité politique, écrasant les inégalités de ressources et de positions des controversiers. La ST du groupe COMPOL devra être l’occasion d’explorer les apports d’une autre sociologie des controverses politiques, plus attentive aux rapports sociaux (de genre, de classe, de génération) de domination, soucieuse de rappeler l’intérêt d’une méthodologie qualitative et ethnographique dans les entreprises de connaissance des phénomènes sociaux complexes. Il convient de suivre une démarche processuelle et relationelle des controverses, à l’instar de la sociologie des crises politiques initiée par Michel Dobry, afin de mettre au jour les acteurs et leurs ressources dont ils disposent dans l’émergence, la gestion et la clôture d’une situation de controverse. En particulier, il s’agira d’articuler sociologie des institutions, sociologie des mouvements sociaux et sociologie de la communication afin d’étudier ce moment où la controverse prend corps dans l’espace public, où le cadrage scandaleux sort de l’espace dénonciatif pour prendre sens dans le jeu politique. C’est tout ce jeu d’échanges et de co-construction d’un cadrage, de contention et d’équipements (en ressources personnelles ou matérielles) qu’il convient d’étudier (Lehingue, Pudal, 1991). Les études organisationnelles des entreprises politiques (et en particulier des équipes en charge de la « communication (de crise) ») seront les bienvenues.
Les contributions attendues devront s’inscrire dans l’un des deux axes problématiques.

Axe 1 / « Coup », « scandales », « affaires » et « controverses » : préparation et contrôle du « spontané » ?
Le sens commun qui entoure les controverses consiste à les présenter comme des processus émergents, spontanés, échappant aux tactiques des agents politiques ou journalistiques. Si les controverses contiennent nécessairement une dose d’imprévisibilité obligeant à l’improvisation, leur répétition a cependant entraîné la sédimentation d’un répertoire d’action permettant une réaction rapide, voire un contrôle de la situation. Ce contrôle de la situation est parfois paroxystique lorsque les controverses sont mises en œuvre et exploitées sciemment par des agents qui y trouvent le moyen d’agir dans et sur le jeu politique. Le premier axe de la ST interroge ainsi les processus d’émergence des controverses et les positionnements des agents vis-à-vis d’elles. A travers une analyse empirique des modalités d’investissement politique des controverses, la ST pose la question de l’autonomie et de l’hétéronomie du champ politique.

Axe 2 / Transformation des règles du jeu politique
Depuis l’Affaire Dreyfus jusqu’aux Panama Papers, on observe en effet une banalisation, une sophistication en même temps qu’une routinisation du recours au registre de la controverse comme coup politique. Cette routinisation invite à se demander comment les règles du jeu, tout autant que les façons de jouer et les lieux du jeu se transforment (Bailey, 1971). En fait, les acteurs du jeu politique aux prises avec les controverses sont nombreux et divers. Lancer ou intervenir dans une controverse est un moyen de d’assurer une visibilité médiatique. Cette visibilité est d’ailleurs changeante historiquement et socialement, elle emprunte des technologies toujours plus sophistiquées pour faire parler les publics. Ces technologies s’accompagnent d’ailleurs d’un travail de légitimation pour renforcer la force sociale et politique des leurs outputs. En retour, être la cible d’une controverse suppose de disposer des meilleurs conseils pour limiter les effets négatifs d’une exposition médiatique inopportune. Le droit lui-même semble s’emparer de cette question à tentant d’encadrer les questions de la protection des sources, du secret des affaires ou des lanceurs d’alerte, sans jamais complètement y parvenir. Cette ST sera très attentive aux papiers présentant une dimension sociohistorique, afin de bien comprendre ces transformations dégagées des effets idiosyncratiques d’un présentisme technocentrique. La ST doit aussi être l’occasion d’un décentrement du regard sur des arènes politiques (régimes autoritaires, organisations internationales) où les logiques de légitimation du pouvoir ne reposent pas nécessairement sur la publicité médiatique.

Simultaneously to the different “scandals” setting the pace of our mass-media democracies, controversies are those moments when political antagonisms, ideological trends or sectional interests are opposed about issues of varying importance. If we look through the history of the last century, each of the major controversies can also be taken as an indicator, at a specific time, of the various themes of cleavages and indignation, of the different political ideas and social representations but also of the various intervention strategies in the public sphere (Lemieux, 2007). The COMPOL Group intends to study political communication as an ongoing process of cognitive, technical and instrumental process whereby political entrepreneurs tend to reduce the uncertainty imposed by the pieces and rules of the democratic game, especially the transparency, the media coverage and the opinion constraints. In this perspective, the study of policy “eventalization” (the process of covering in the media the events one after the other) can not be reduced to the analysis of relational tactics between journalists and political informants. This means taking all the agents and groups of agents interfering in the public debate into account: auxiliary political staff (employees, consultants in strategy and communication), intellectuals, experts, advocates and advocacy officers of NGOs and social movements, lobbyists, think-tankers, etc. From this point of view, the controversies analysis is an effective tracer of the transformations of politics generated, firstly, by its increased media coverage and, secondly, by the pluralization of organizations and professions invested in controversy dynamics (Rayner, 2007, p. 58sq). The use of the controversy now falls within the ordinary repertoire used by a multitude of social agents seeking to give media visibility to their cause, to influence decision making, or denouncing a situation, setting an issue at the agenda and challenging the public opinion.
In this approach, studying political controversy helps to gather various ongoing research programs in political sociology. The difficulty is to think the effects of these changes on the regulation modes of the political game. . The COMPOL panel intends to question – and expects contributions – based on the delimitations of social forms and multiple uses of the controversial repertoire, and their effects on the professionalized political space. The COMPOL panel will be the opportunity to explore the contributions of sociological political controversies attentive to domination within social relations (gender, class, generation), keen to remind the interest of qualitative methodology and ethnographic knowledge in companies with complex social phenomena. We should follow a relational- process approach of the controversies in order to expose the different players and their available resources in the emergence, management and closing of a controversy (Dobry). In particular, it articulates the sociology of institutions  with the sociology of social movements and sociology of communication in order to understand the moment when the controversy is seen as real in the public space, when the scandalous framing is making sense in the political game. This is all a set of interactions and co-construction of a frame of contention and equipment (in personal or material resources) which should be studied (Lehingue, Pudal 1991).
Contributions should include a topic proposed by any of the two axes. Papers proposing a study of the organization of political enterprises are also welcome.

Axis 1 / « Scandal », « affairs » and « controversies »: preparing and controlling the emergence of « spontaneous » event?
The common sense presents the controversies as spontaneous emerging processes, escaping the tactical interactions between political or journalistic agents. If controversies necessarily contain a dose of unpredictability, their repetition leads to sedimentation of various action’s repertoire enabling a rapid response, and even more a control over the situation. This relative controlling situation is sometimes paroxysmal when controversies are implemented and exploited deliberately by agents who find ways to act in and on the political game. The first axis of the panel aims to question the emergence process of controversies and the perception of the different agents towards them. Through an empirical analysis of various political commitments in the controversy, the panel raises the question of autonomy and heteronomy of the political field.

Axis 2 / The transformations of the political rules
From the Dreyfus Affair to the Panama Papers, a banalization has been observed, sophistication along with a routinization in the use of the vocabulary of the controversy as a political stunt. This routinization invites to wonder how the rules, the technics as well as the location of the game has been modified (Bailey, 1971). Political actors facing controversies are many and varied. Initiating or intervening in a dispute is a way to ensure media visibility. This visibility is changing historically and socially, it needs more sophisticated technologies to public speaking. These technologies are also accompanied by legitimation work for more social and political effectiveness of their outputs. At the opposite side, to be the target of a controversy presupposes some predisposition and a rapid availability of advices in order to limit the negative effects of an inappropriate media exposure. The law itself seems to be interested on this issue, trying to find answers for issues like the sources protection, business secret or whistleblowers. This panel will be very attentive to the propositions with a socio-historical dimension, in order to understand these changes. The panel should also be an opportunity for a perspective shift on political arenas (authoritarian regimes, international organizations) where the legitimizing power of logic do not necessarily rely on media advertising.

REFERENCES

BADOUARD Romain, « Les mobilisations de clavier. Le lien hypertexte comme ressource des actions collectives en ligne», Réseaux, 181, 2013.
BAILEY, Friedrick,  Les règles du jeu politique : une étude anthropologique, Paris, PUF, 1971.
BOYADJIAN Julien, Analyser les opinions politiques sur Internet. Enjeux théoriques et défis méthodologiques, Paris, Dalloz, 2016.
BRUGIDOU Mathieu, L’opinion et ses publics. Une approche pragmatiste de l’opinion publique, Paris, Presses de Sciences Po, 2008
CHATEAURAYNAUD Francis, Prospéro. Une technologie littéraire pour les sciences humaines, Paris, Éd. CNRS, 2003.
COMBY Jean-Baptiste, La question climatique. Genèse et dépolitisation d’un problème public, Bellecombes-en-Bauge, Raison D’Agir, 2015
DAVIS Aeron, The Mediation of Power: a Critical Introduction, New‐York, Routledge, 2007.
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DOBRY, Michel, Sociologie des crises politiques, Paris, Presses de Sciences Po, 1986.
GAÏTI Brigitte, « L’opinion publique dans l’histoire politique : impasses et bifurcations », Le Mouvement Social, 221, 2007.
GOHENEIX Alice (dir.), “Une opinion publique internationale ?”, Raisons politiques, 19, 2005.
HABERMAS Jürgen, Théorie de l’agir communicationnel, Paris, Fayard, 1987.
KECK Margaret E., SIKKINK Kathryn, Activists beyond Borders. Advocacy Networks in International Politics, New York, Cornell University Press, 1998.
LEHINGUE Patrick, PUDAL Bernard, « Retour(s) à l’expéditeur. Éléments d’analyse de la déconstruction d’un «coup» : la «Lettre à tous les Français» de François Mitterrand », in CURAPP, La Communication politique, Paris, PUF, 1991.
LEMIEUX Cyril, « À quoi sert l’analyse des controverses ? », Mil neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle, 25, 2007.
MABI Clément, THÉVIOT Anaïs (dir.),  “S’engager sur Internet. Mobilisations et pratiques politiques”, Politiques de communication, 3, 2014.
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OLLION Etienne, SIMÉANT Johanna (dir.), « Politiques du plaidoyer », Critique internationale, 67, 2015,
PRALLE Sarah B., Branching Out, Digging In. Environmental Advocacy and Agenda Setting, Washington DC, Georgetown University Press, 2006.
RAYNER Hervé, Dynamique du scandale. De l’affaire Dreyfus à Clearsteram, Paris, Le Cavalier Bleu, 2007.
RAYNER, Hervé, Les scandales politiques, l’opération  » Mains propres  » en Italie, Paris, Michel Houdiard éditeur, 2005
ROUSSEL Violaine, Affaires de juges. Les magistrats dans les scandales politiques en France, Paris, La Découverte, 2002,

PREMIERE SESSION (10 juillet)

Présentation de la ST : Philippe ALDRIN, Professeur des universités, Sciences Po Aix – CHERPA (EA 4261) & Nicolas HUBÉ, Maître de conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CESSP (UMR 8209)

Axe 1 / Vie et mort médiatiques des controverses
Discutant : Jérémie Nollet (Sciences Po Toulouse, LaSSP)

Nicolas  Kaciaf (Sciences Po Lille, CERAPS UMR 8026), Faire et défaire des ‘affaires’. Conditions et logiques de la carrière médiatique des scandales politiques

Ivan Chupin (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines PRINTEMPS (UMR 8085) et Renata Mustafina (CERI (UMR 7050), Recourir au geste contestataire dans la Russie contemporaine : le ‘coup’ comme stratégie de scandalisation ?

Axe 2 / Argent et politique : (re)définir les règles du jeu par le scandale
Discutant : à préciser

Kil-Ho  Lee (Université Paris Ouest Nanterre,  ISP UMR 7220), La controverse des économistes sur la réforme des chaebols  et la redéfinition des règles du jeu politique en Corée du Sud

Sofia Wickberg (Sciences Po, CEE UMR 8239), De l’affaire Luchaire à l’affaire Cahuzac : une étude comparative du cadrage de deux scandales et de leurs effets sur l’organisation de la vie politique française

Hervé Rayner, Fabien Thétaz, Bernard Voutat, Scandales, affaires, controverses : coups politiques ou processus émergents ?

SECONDE SESSION (11 juillet)

Axe 3 /Sciences, santé publique et controverses
Discutant : Pascal Ragouet (Université de Bordeaux, Centre Émile Durkheim UMR 5116)

Jérémy Ward (SESSTIM, INSERM – Aix- Marseille Université et LIED, Université Paris Diderot), Les journalistes de santé et les ‘antivaccins’ : coproduction et évolution de l’espace des controverses légitimes

Caroline Ollivier-Yaniv (Université Paris-Est Créteil, Céditec (EA 3119) – Vaccine Research Institute (VRI) – Institut Universitaire de France), Jouer dans la cour des grands ? Intervenir et agir sur la santé publique par une controverse vaccinale

Vincent  Caby (Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim – CNRS UMR 5116), Les méta-analyses : un nouvel outil de gestion décisif des controverses pour les ministères ?

Axe 4 / Mobilisations, solidarités et usages de la controverse
Discutant : Jean-Philippe Heurtin (Sciences Po Strasbourg – SAGE UMR 7363)

Elsa  Rambaud (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – CESSP UMR 8209), « Solidarité : trop d’argent ? » La controverse sur le tsunami ou les ressorts sociaux d’un magistral coup critique

Clément Maby (UTC Compiègne, Costech/Equipe EPIN), « Non à l’aéroport et à son monde ». Etude de la mobilisation en ligne des opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes

Lundi 10 juillet 2017  13h30-17h30
Mardi 11 juillet 2017 9h00-13h00

ALDRIN Philippe philippe.aldrin@sciencespo-aix.fr
CABY Vincent vincent.caby@scpobx.fr
CHUPIN Ivan chupinivan@yahoo.fr
HEURTIN Jean-Philippe  jpheurtin@misha.fr
HUBE Nicolas Nicolas.Hube@univ-paris1.fr
KACIAF Nicolas  Herve.Rayner@unil.ch
LEE Kil-Ho kilsil@yahoo.fr
MABY Clément clement.mabi@gmail.com
NOLLET Jérémie jeremie.nollet@sciencespo-toulouse.fr
MUSTAFINA Renata mustafina.renata@gmail.com
OLLIVIER-YANNIV Caroline yaniv@u-pec.fr
RAGOUET Pascal pascal.ragouet@u-bordeaux.fr
RAMBAUD Elsa  elsarambaud@free.fr
RAYNER Hervé Herve.Rayner@unil.ch
THETAZ Fabien Fabien.Thetaz@unil.ch
VOUTAT Bernard Bernard.Voutat@unil.ch
WARD Jérémy jeremy.ward.socio@gmail.com
WICKBERG Sofia sofia.wickberg@sciencespo.fr